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1 janvier 2011 6 01 /01 /janvier /2011 18:57

Après ce fameux raid nocturne de 55 km, 7 jours après une petite course sympa, vallonnée de 12 kms sur le village d'Irigny, qui attire les grands coureurs vainqueurs du marathon de Lyon. 
Satisfaite, course bouclée en 56 min, après être partie tranquille avec un copain, accélération à partir du 5 km, remontée de nombreux coureurs. 1° SF, 5°femme au scratch.
Christian, je t'ai vu sur les résultats, mais pas en physique???
 

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1 janvier 2011 6 01 /01 /janvier /2011 18:52

LES FOULEES SAN-PRIOTES 10 KM FEVRIER 2009

Les foulées San Priotes (au féminin)
dimanche 15 février 2009


(Ames sensibles s'abstenir)

Vous savez combien de temps il faut à une blonde qui a ses "ragnagnas" pour changer une ampoule:
Elle vous répondra en hurlant que   : "ca prendra le temps qui faudra"!


Une BLONDE

avant les règles veut des :



Une blonde avant les règles est hyper sensible


Une blonde avant les règles à envie de douceur


Voilà maintenant la blonde pendant ces règles

Elle fait de la rétention d'eau, et le ventre est comme un 

Et ces jambes sont comme des bouts de bois



Nous sommes le dimanche 15 février 2009 et cela fait deux jours que ça me "titille" vraiment de faire cette course.

J'ai déjà expérimenté le semi, tandis que mon ami PATRICE (pompier runner décédé en septembre), c'était mis sur le 10 km.

Je ne peux vraiment pas expliquer ce qui se passe en moi, il faut que j'y aille... besoin de me rendre dans sa ville. Le départ est à côté de chez ses parents.

Je me lève donc avec une bonne migraine... classique en cette période très féminine.

Je laisse monsieur locomotive (POUR TRITRI) au lit, tout seul.
J'avale avec plaisir deux tasses de café, et je pars à jeun.


Il fait un grand soleil soleil et le ciel est d'un bleu azur, en revanche le thermomètre affiche -4°.

Plus je roule et m'approche de St Priest, plus ma gorge se noue. Je passe devant chez Patrice, et je n'ai pas le courage de regarder.

Je me gare sur le parking de la course et je resterais 15 min isolée dans la voiture afin de reprendre mes esprits et aller retirer le dossard.
Arrivée au gymnase, jes sents des regards posés sur moi mais pendant un court laps de temps, je n'entends rien, ne vois rien, je revois uniquement Patrice sur le podium et moi mème récompensée sur le semi.

Allez! c'est parti, je me ressaisis, l'hésitation est là.... le semi-marathon ou le 10 km???? je m'engage donc sur la distance la plus courte.
Des visages connus sont là, des amies de mon ancien club... bavardages (blablabla...).
Les stands sont blindés de prospectus pour les courses à venir. Un monsieur s'avance pour vanter la 1 ère édition d'un 10 km et devinez où???? A CORBASSSSS.
Waouh! super! super je lui explique que c'est notre village, nous serons présents avec mon mari.

Je laisse tomber la crème chauffante que je mets sur les cuisses habituellement, pour cause de mauvais souvenirs lorsque je n'étais pas dans la bonne période....


je vous passe les détails de ce qui m'est arrivée, n'ayant pu me laver les mains affraid 

Echauffement en musique, j'affiche fièrement le débardeur de notre "FORUM"  , trot, j'enchaîne avec une vitesse tranquille et puis étirements et pour finir quelques accélérations sur 100 mètres.

Je rejoins la ligne de départ, trois messieurs viendront me trouver pour me demander ce que je fais sur cette distance et se souvenant de moi sur les 6 heures de Mûre ou 52 km en trail des Coursières...(leurs visages ne me dit rien pale ) et me positionne presque à la fin du peloton. La caméra est placée sur un gros ballon gonflable.
Je n'oublie pas que je suiis blessée.  

Allez GO! me voilà bloquée au fond, ça pinaille, tant pis, je vais prendre mon rythme doucement, je passe les 2 premiers kilos en 9.13 au lieu 8.30 habituellement sur les précédents 10.
Je ne pourrais rattraper ces secondes perdues, et de toute façon je change vite d'idée lorsque je vois la première côte se profilée au loin, puis une deuxième, une troisième, ça monte, ça descend aussi, de vraies montagnes Russes, faut relancer à chaque fois.

Je décide de ne plus regarder le chrono, j'aperçois au peu plus loin une jeune femme qui semble être au même tempo que moi, je vais donc me câler derrière elle, elle faiblit un peu, je passe devant et je prends le relais, je faiblirai par la suite et prendra le relais, cette course c'est faite à deux bounce bounce .

Nous doublerons des centaines de coureurs (177/480), et de nombreuses personnes auront sans doute remarquer le gros flocage dans le dos du débardeur. (le lundi 68 visites sur monblog!), ce n'est pas du hasard.
Le 10, ce n'est pas ma tasse de thé, je préfère de loin les courses horaires ou l'effort est certes plus long mais moins violent.
Je prend un gel au 5 ème kilos, et je ne m'arrète pas au ravito.


Nous finirons la course au sprint sous les yeux amusés de ces messieurs Laughing qui ne manqueront pas de nous siffler et d'encourager Wink ce duel sur les 200 derniers mêtres, (nous avons le même gabarit, même allure, même couleur de cheveux tirés et lunettes de soleil.) J'accélère et l'encourage, ma vitesse est d'environ 15 km/h, je ne peux faire plus, et j'ai envie de vomir puker , ma coéquipière passera la vitesse 4 et me mettra dans le nez de nombreux mètres.
Et oui, c'est la différence avec celui ou celle qui est plus fort.
On m'annonce dans les 10 premières femmes.

Un bon chocolat chaut et un bon bout de gâteau.  
J'apprécie cette ambiance euphorique entre runners après l'effort.
Je papillonne d'un stand à l'autre, un runner fort sympathique viendra partager une heure de mon temps à papoter, blessures, courses, chaussures, chronos.... 
Je rentre, donc à la maison et reçois un appel de ce monsieur, qui me dit que je suis partie trop vite, car je suis récompensée.
Il récupère donc les lots, et me propose de faire un trail vers chez lui, d'ou ce fameux entraînement d'hier dans les monts d'or.


Serge semble déçu de mon chrono et me taquinera un peu voulant me reprendre en mains (euh, non,non! les miennes suffisent) Mr.Red , je lui dis que c'est un 10 valonné, effectivement les 
journalistes marqueront que c'est un 10 pour les athlètes aguerris.

Contente de cette course, d'avoir rencontré des gens charmants et SURTOUT :

La douleur s'évanouit comme la neige au mois de mai, comme si le froid n'existait pas. Je me suis raccrochée à cette idée, alors même que la douleur m'étouffait telle une avalanche. En effet la douleur s'est évanouie, mais, comme la neige, elle a resurgie, aussi froide qu'avant, de manière imprévisible, provoquée par un son, une odeur, un souvenir...

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1 janvier 2011 6 01 /01 /janvier /2011 18:30

Samedi 28 mars 2009
Départ pour la peste, direction gare de Lyon Perrache, il pleut des cordes.
Serge et moi buvons un dernier café, et c'est parti ! le train est pile à l'heure.
C'est une première pour moi , l'avion deux fois.
Je regarde les paysages défiler, suivant la ville que l'on traverse le temps change.
Je jette à la volée de rapides coups d'œil aux personnes qui m'entoure ; tout le monde semble si sérieux, les uns dorment, d'autres lisent, écoutent la musique, les jeunes sont sur les "ordis" portables.
La peste, elle, grifonne quelques idées sur son carnet pour le CR…
Bon! il faut bien commencer par une petite anecdote.
Il faut que je vous avoue que ça a été toute une expédition pour faire pipi dans les toilettes, car je me suis concentrée pour garder l'équilibre en suspension sur la lunette des wc, un coup à droite, un coup à gauche, (je ne l'ai pas en travers pourtant), je ne vous dis pas, je rigolais toute seule (sans bruit décemment).

Le train fait exactement le même bruit que la machine à laver en programme essorage.
Tout se passe pour le mieux, je me détends malgré que je ne sois pas assise dans le sens de la marche. Mais il fait chaud, et de toute façon été comme hiver j'ai toujours chaud depuis que je fais du sport, une vraie petite bouillote.
Il me faut ensuite prendre le car, puis le tram, après m'être renseignée auprès d'agréables personnes pour arriver à l'hôtel.
Je suis étonnée de voir une petite fille tenir sa peluche (une vache ), alors qu'à Lyon, les gones ont des « chiens » super héros, ou des pokémons, que sais-je des trucs de oufs. Pour mes filles se sont plutôt des barbies.
J'arrive chargée, comme un bourricot toujours trop de choses dans mon sac, comme dirait Lionel, hein Yo ?
Yo arrive avec ses amis, toujours aussi taquin ainsi que Dodu que je suis heureuse de revoir, d'autres visages sont inconnus encore pour moi, mais je vais très vite sympathisée avec eux tant ils sont charmants.
Evidemment, les rires commencent à éclater de partout, tel un feu d'artifice, chacun ajoute sa petite touche personnelle d'humour, de jeux de mots, de sous entendus, mais pour Dodu et moi, c'est différent nous amusons les autres par nos âneries involontaires, c'est vraiment trop injuste, j'envisage sur ce week-end d'en faire mon allié, il vaut mieux être deux que seule.
Petit entraînement pour chacun en parfaite dillétante, je repense à la « boulette de Dodu » contée par Yo, qui lisait « w » sur le sol, pour indiquer le parcours du marathon. 
J'en rajoute un peu pour l'appeler:
www.arathon.clermont.fr
Ah! Lionel ne l'a pas loupé celle-ci, nous sommes vraiment parti en fou rire avec Yo. Le gros problème, c'est que quand je rigole, je ne suis pas vraiment discrète. Tout le monde riait de plus belle. Euh ! si vous voulez passer inaperçu il ne faut pas me sortir. Mais la honte n'est qu'un mauvais moment à passer.

Les sensations ne sont pas bonnes, le périoste me fait mal, à 10 km/h, je pense être à 12km/h, bref inquiète pour le lendemain, je n'ai pas couru depuis mardi pour me reposer et soigner le tibia.
Mais j'ai vraiment apprécié cet entraînement très pro quand même, 10 min pas trop rapide, quelques étirements, 5 min cool, puis une accélération sur 400 mètres, et puis étirements pour finir.
Là, on c'est fait tous repérer par un gars qui fumait dehors tranquillement, forcément Yo y met du sien.
Je vous passe, les détails de notre super soirée au restaurant Italien avec cet excellent vin, et le risotto au foie gras… sans compter pour les uns de la pizza au nutella, hum délicieux ! merci Lionel .D'excellents moments que je ne veux surtout pas oublier. Sans compter les « suspensoirs », désolée, là il n'y a que Yo et les amis qui peuvent comprendre, mais il fallait que je le note.

Nous ne nous coucherons pas trop tard, étant donné que nous perdons une heure de sommeil.
J'ai beaucoup de mal à m'endormir, je me mets sur le dos, sur le ventre, sur le côté, en travers du lit, je crois que j'ai fait le tour du lit.

dimanche 28 mars 2009
Bon à 3 heures du matin, j'ai faim, je mange une banane que j'avais soigneusement mis dans mon sac, euh 2 mêmes.
A 4 heures du matin, je me lève manger du gâteau énergétique, je ne sais pas pourquoi j'ai si faim ???
Allez dodo Pestou, un mouton, deux moutons, trois moutons, je me suis fait un véritable troupeau me voilà dorénavant bergère.
Pas grave, je file sous la douche, pour "m'énergiser", je me prépare, je rassemble mes affaires, je me mets dans l'ambiance, je planifie chaque détails, mon protocole quoi. Mr.Red 
Pestou a décider de se donner les moyens, j'ai donc fait une réserve glucidique les 3 jours précédents la course en achetant un pack marathon.
Alors un doliprane pour la douleur avant le départ, un immodium (anti-diarrhée), de mauvais souvenirs croyez moi, une paire de gants sacrifiés ça suffit amplement Mr. Green . Un gel 15 min avant le départ.
Petit dèj avec les amis, plus que sympathique, je ne sais pas comment il fait Lionel pour être entouré d' amis au top du top. Bon il faut dire que YO, il est gentil! enmerdeur, mais gentil.
Yo pinaille dans la chambre, et c'est qui qui? que nous voyons arriver dans se belle tenue de « cuisto », notre Lionel National… Ah ! moi qui rêvais de le voir habiller de cette façon (oh ! je rigole) Very Happy Wink !
A mon tour, je teste Yo, alors tu me donnes les gels anti-oxydant au départ et au 20e, au 10e rien. Au 35e un gel "coup de fouet",Je le serine un peu.
Nous nous rendons tous au stade pour y retrouver les amis et effectuer un échauffement léger, en tous les cas pour moi, et je me demande bien, comment je vais faire pour partir à 12 km/h. Je ne laisse rien percevoir de mes angoisses, tout se passe à l'intérieur.
Bien entendu, le photographe a tout de suite repéré le duo de choc, Lionel qui arbore son beau costume qui du coup, n'est plus vraiment un déguisement, et la peste en mini tenue, bah voui, mais toujours trop chaud, une vraie bouillote, je vous l'ai dit plus haut.
Quelques photos with the friends, et nous voilà sur la soi-disant ligne de départ, nous sommes relativement bien placé et je déclenche le chrono pile sur la ligne, seulement quelques secondes de différence avec le résultat officiel. Nous sommes aux environs de 200 personnes selon les organisateurs, ce qui est peu, mais c'est la deuxième édition, et qui plus es pour une belle œuvre humanitaire.
Les enfants oubliés des vacances.


Yo devient « KEN » l'ami de Barbie dit « Pestou ».
Pourquoi barbie? Mes filles me compare à leurs poupées, et les gars du travail aussi, je réplique, alors une BARBIE DE COLLECTION 


Ce départ se fera tout en douceur, avec une accélération progressive pour atteindre la vitesse désirée (elle est épathée de cette technique),elle qui démarre trop brusquement.


Barbie sport n'en revient pas, elle se sent très bien à cette vitesse.
Ken quant à lui, à régulièrement les yeux fixés sur sa montre, et Barbie suit à la lettre les consignes de son ami.
Il lui dira : « t'emballe pas, on lève le pied légérement, légèrement en retard etc…)
Barbie a trouvé très agréable de ralentir dans les montées et de reprendre sa foulée sur le plat, elle n'avait pas gérer comme cela à Toulouse. Merci ken!
Ken « cuisto », sermonera un peu Barbie sport, car elle ralentit lorsqu'elle boit, ou lorsque elle avale un gel. Elle aura donc appris qu'il ne faut pas couper sa cadence dans ses moments, mais Barbie, va en mettre de partout, c'est fait splash, splash !

Le groupe qui les accompagne est sympathique, elle entend beaucoup de boutades, et Ken ne reste pas en retrait. La réplique fuse instantanément. Des badauds diront souvent à Ken « cuisto » que le restaurant se trouve telle rue à droie, telle rue à gauche.
Ken recevra beaucoup de félicitations pour son costume, sur tout le parcours.



La poupée essaye de rester concentrer sur son souffle, Ken lui conseille de garder une foulée rasante pour économiser des forces.
Barbie, ne dit trop rien, mais un point de côté gauche (contraction de la rate) c'est installé, elle souffle, beaucoup.

Le premier semi se fait facilement, le problème ce corse par la suite, barbie sport se connaît bien, elle sait que le mur n'est pas loin, les montées se succèdent, le vent souffle en rafale.

Ken avec beaucoup de courtoisie dira à Barbie de se placer derrière lui, ou en retrait suivant la direction du vent. Il lui fera des signes de la main pour signaler les trous, pour lui dire de passer à droite ou à gauche selon l'état de la route.
Décidemment Ken, à vraiment de la technique pense Barbie, elle reste très admirative.
Au passage Yo, tu es très bien, vu de dos aussi.moqueur
Cela l'aidera énormément, des lignes droites interminables se profilent à l'horizon, Barbie préfère regarder devant ses pieds, le mur est juste devant moi, ça doit être le 28e kilos environ, elle suppose.
Elle ne respire plus comme il faut, le vent s'engouffre dans sa gorge, elle est en anaérobie.
Ses jambes sont lourdes, la foulée n'est plus la même.
clin d'oeil FAB === ULEUX
C'est un point au centre qui fait son apparition, un très mauvais souvenir pour elle, au marathon de Lyon, la peste arrive pliée en deux et c'est retrouvée sur la civière.
Elle répète ce qu'il faut faire :" tiens toi droite, ouvre la cage thoracique, décontracte les épaules, les bras, les hanches en avant comme si une corde te tirait. Elle appuie avec deux doigts en massant le point. Elle serre les pouces dans ses mains, elle pousse de grands cris ou plutôt de gros souffles.
Ken l'encourage, il l'a sent vraiment en difficulté mais son chevalier servant l'aidera à franchir cet obstacle qui est trop haut pour elle, il encourage aussi d'autres runners qui sont à la « rue » , en leur disant "de prendre le wagon."
Quelle force ce KEN.


L'ami de barbie, lui aura permis de remonter de nombreux coureurs.
Sur une partie du trajet, nous croisons les coureurs, et KEN dit à son amie : « tu vois la coureuse derrière, elle ne veut qu'une chose te rattraper , allez ne relâche pas, allez, allez ! ».
Barbie rétorque à Ken que ce n'est pas grave, c'es le chrono qui l'interesse.


Petit à petit le point passe, mais les mollets prennent la relève, ils commencent à se contracter alternativement, c'est étrange comme sensation, Barbie sport voudrait et pourrait accélérer, mais les mollets, eux, ne sont pas d'accord, ils la freineront jusqu'au 42è kilos.
Barbie est désemparée en son for intérieur, elle se dit que : " tout est fichu, il reste trop de kilomètres, c'est l'enfer, dans les côtes c'est pire que tout."

Marre, plus que marre, la sollitude du coureur de fond l'envahie et transperce Barbie sport, Ken est à ses côtés pourtant, d'une gentillesse incroyable, il réïtère inlassablement son soutien et lui répète cette phrase : " On a fait ce qu'il fallait pour y arriver", et lui dira de ralentir voire marcher.
« Non Ken ! réplique Barbie, je continu ».rambo
Cela durera jusqu'à la fin, sans que cela passe complètement et sans jamais atteindre la réelle crampe, non plus.
Cela lui est arrivée sur son premier marathon, mais là c'est trop, son corps n'a pas l'habitude de courir à cette vitesse sur tant de kilos. Les muscles ont leur limites, sinon le chrono des 3h18 était faisable , mais il y a toujours quelque chose pour stopper un athlète qui dépasse sa limite.
Ken est aux petits soins envers son amie, il lui propose de l'eau souvent, et elle refusera à plusieurs reprises, l'erreur est sans doute là.
Les gels lui font du bien, et redonne un coup de fouet à Barbie, elle n'oublie pas non plus que son ami Ken, a dans la poche de son tablier un véritable fouet, pour la faire monter en mayonnaise. (quelle idée géniale)!

Ken et barbie, vont devoir s'arrêter pour laisser passer un train, son ami n'est pas content, Barbie sourit et en profite pour boire.
Ken ne va pas bien et Barbie encore moins depuis qu'elle sent et sait son ami dans la souffrance, elle meurt d'envie de lui dire : « on s'en fou du chrono, on marche un peu ».
Elle empêchera ses mots de sortir de sa bouche, elle les ravale, la boule au ventre.

"Je ne peux pas faire ça à Ken, il va être déçu, ... "oui mais son ami doit faire BELVES, si il se fait mal, c'est de sa faute. Le moral est dans les chaussettes, plus de rigolades, les visages sont graves.
Ken, lui demande de garder l'allure et de continuer seule, elle n'ose rien dire ni même se retourner, elle veut coûte que coûte arriver à atteindre l'objectif que Ken a prévu. Il y a un défi à relever.

Barbie sport, met la musique à "donf " dans les oreilles, ses yeux fixent le sol 2 mètres devant elle, elle se dit qu'il doit rester 7 chansons à écouter.
C'est reparti, les mollets la remette à l'ordre du jour à savoir, ne pas trop accélérer, sous peine d'arrêt brutal.

Ne vous sentez pas obligé de lire ce chapitre, mais qui demeure une réalité de ma vie et que je veux immortaliser.



Barbie prie Dieu et l'appelle au secours, elle voit le Christ sur la croix souffrant l'ignominie, les siennes ne sont rien à comparer, elle dit : " donne moi s'il te plait la force et le courage de franchir la ligne sans que les crampes se déclenchent."
Elle n'ose pas regarder son GPS, pour voir le chrono qui doit être catastrophique. Elle ne sait rien depuis le début et ne veut rien savoir d'ailleurs.
Barbie sport est persuadée de le boucler en 3h44 au meilleur des cas, tellement c'est difficile.
Allez un rapide coup d'œil, stupéfaite elle lit 39km600 et 3h11 !!!!!!
Une joie immense l'envahit, le ciel devient bleu, elle pense à Ken, aux exploits qu'il lui aura permis de réaliser.


Barbie laisse KEN au pied de la croix,


et elle avance les yeux fixés sur le consommateur de sa foi, le CHRIST JESUS.
Dans la bible il est marqué, que la foi est l'accomplissent des choses qu l'on espère, c'est croire que ce que l'on demande va se réaliser.
Elle remercie donc son "papa du ciel" à chaque foulée accomplie, et elle entend cette voix qui lui dit : « Je t'ai mis deux échardes dans chaque mollet pour que tu ne deviennes pas trop orgueilleuse, et que tu aprennes encore l'humilité ».
J'aime ce dialogue avec Dieu, c'est du 24H/24H avec lui.


Plus que 300 mètres, des encouragements fusent, elle voit la ligne d'arrivée, il reste 100 mètres, 50 mètres, 20 mètres , 10 mètres, elle sens quelqu'un à sa hauteur, et oui c'est la quatrième féminine qui l'a rejoint, la musique dans les oreilles lui a joué un mauvais tour, ou elle aurait dû faire comme les pros et se retourner, mais ce n'est pas son style. Cette courageuse runneuse accélère et barbie sport aussi, la lutte est serrée, elles finiront au sprint (pas à 15 km/h), mais rapide. Cette dame franchit la ligne juste devant elle et sur le classement, elles ont 2 secondes d'écart.
Barbie sourit intérieurement, elle a été plus forte c'est tout et de nouveau, elle ne peux que ravaler son orgueil, pas de podium, et pourtant si près.
Elle va de suite féliciter cette coureuse.

Ken arrive peu de temps après, on voit vraiment que son mollet lui fait mal.
Barbie s'empresse de prendre de ses nouvelles et Ken décide de se faire masser.
Pour le faire sourire, Barbie se fait des bisous sur les bras et dit qu'elle s'aime, oui ! il sourit.
Elle continu de trottiner un peu, et de s'étirer légèrement.
Barbie est plus que satisfaite, ken et elle on accomplit cette épreuve avec bravoure contre vents et marées.
Elle ira voir son ami sur la table de massage pour se renseigner de son état, mais sans trop le déranger.

KEN redevient LIONEL, BARBIE redevient pestou.



Un bon repas les attends, Yo arrvive, il a le sourire. Nous partagerons de bons moments ensemble, le repas est vite ingurgité et j'avais très très faim, c'est dommage, que je n'ai pas pu dévoré ces délicieuses tartes au citron qu'il restait, car le train attendait la peste à 15 heures.
C'est le temps de se quitter, des embrassades, de futurs autres rendez-vous sont fixés. 
Et de gros bisous à YO. 
Stéphanie épouse d'un marathonien à ce jour, me raccompagnera à la gare avec son amie, elles sont adorables, les Clermontois charmants.
Merci pour tout.

Un petit dodo s'impose dans le train, et voilà qu'un groupe de jeunes militaires débarquent et s'installent juste derrière moi. Ca rigole, ils parlent de leurs conquêtes amoureuses dans un style plutôt "chaud" et pas romantique du tout, fin comme du gros sel, je me marre toute seule, une jeune fille vient s'asseoir à côté de moi. Nous rigolerons à 2, et nous moquerons d'eux gentiment. Fou rire collectifs lorsque leurs conqûetes appellent les playboys, ils ne tiennent plus le même discours, en gros avec les copains, « elle est bonne », et avec l'heureuse élue : « tu es belle ma chérie ».
Yo connaît mon rire, qui n'est pas discret du tout, et un des jeunes militaires a un rire communicatif, avec l'association des deux, voilà uen bonne partie des gens à nos côtés qui pouffent de rire aussi.
Me voilà à Lyon, et avec toutes ces émotions les larmes de rire aux yeux, je descends à Lyon Part-dieu au de Lyon Perrache, je remonte vite fait dans le train, je ne reconnaissais pas les lieux, pas étonnant j'étais pas au bon endroit.

Serge m'attend à la gare, pour d'heureuses retrouvailles. 

La peste du 69
Aucune censure permise 69 (Rhône, année de naissance).

_________________

La seule chose que nous ayons à craindre est la crainte elle-même.
Roosevelt (Franklin Delano)

TEMPS REEL  :
3H23,56s pour une vitesse moyenne de 12.44 km/h

TEMPS OFFICIEL :

3H24,01s   41e sur 165 coureurs, 4e femme

SUPER WEEK-END AVEC LES AMIS




la même chose, mais au resto...c'est bon le vin la miss? 



peu avant le départ....



la miss est dans le dur au 28-30eme, je relance en gardant un œil sur elle...



dodu pris la main dans le sac....ou ailleurs d'ailleurs! 

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12 décembre 2010 7 12 /12 /décembre /2010 20:31
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11 décembre 2010 6 11 /12 /décembre /2010 13:28

SAINT ET LION


TOUT A COMMENCE COMME CELA: youpi youpi Vive la Sainté youpi youpi 



TOUT A FINI COMME CELA:



ENTRE IL Y A EU:
LA NEIGE

LE VERGLAS


Et Sylvie à vite déchantée shaking, vous connaissez son goût du risque déjà sur les chemins dégagés et de jour, alors en nocturne en plus... Enfin je me comprends... Trail du mois de mars où tout a craqué!



Bref, tout ne va pas trop mal, jusque là! Mr. Green 
Faut juste enlever le mot ABANDON et lire les temps de passage (enfin si vous arrivés), DOSSARD 17 mort de rire 



MAIS AVANT DE PARTIR AU FROID, des tranches de fous rire, nous ont réchauffé avec le team NB.(voir la vidéo).
http://www.facebook.com/group.php?gid=140281350403

Et dans les jolis bois d'Arfeuil, v'la ti pas que tout est verglacé, les runners devant moi, m'enchantent de leurs beaux spectacles artistiques, finissant les 4 fers en l'air.



Ravie de ce spectacle, je décide de me joindre à eux, dans un autre style, restant très féminineboulet 



Suite à ce défoulement jambiale, et bien j'ai eu très What a Face affraid , euh comment dire! PEUR !!!



La petite Boissy à mis le clignotant au ravito St Genou au 36° km marchant depuis la chute et les sorties de piste Mr.Red 


Pas entamée, malgré les 2733 calories dépensée en 3h36 de marche nordique (sans bâton pour moi mais autorisés exceptionnellement), ni blessée d'ailleurs, elle c'est délectée de voir les têtes des coureurs qui en avaient raz le bol, et qui la voyant enmitoufflée dans sa couverture de survie, ont fait de même... pour faire boule de neige! Cà a fait boule de neige! Je vous assure mort de rire , je me demande même si les 1000 abandons ne sont pas dù à la peste heu heu lol! blabla ave c un gars 2h36 sur marathon qui stoppe tout aussi (hanches adducteurs, ils ont tous les mêmes douleurs pin pon ) .
Bon! Revenons à nos moutons ou plutôt à nos cerfs! 
Il y avait un lieutenant capitaine 
caporal général de bénévolequi l'a bien énervé vu son comportement d'abrutti (Lion) à jeter les gens comme du poisson pourri: D'une il a fait la course il y a 20 ans, et pensait que nous n'étions pas entrainés pour, elle a été obligée de lui boucler le caquet en lui disant qu'elle avait fait en toute modestie le mini utmb, le 100 km et du 24 heures, ensuite comme pas de gobelet et bien pas de boisson, en gros! Pas de main, pas de chocolat Mr.Red mort de rire Mr.Red (Jack), bienvenue ... Pas d'assistance pour les gens en hypo, et comme il a fallu attendre la plupart du temps, les pieds sur la glace 2h40 (Jack bloqué et plusieurs dérapages contrôlés) mort de rire je suis devenue un
. Losqu'il était au téléphone, il c'est permis (l'adjudant chef caporal colonel lieutenant de mes 2 de bénévole) de lui dire de se taire et de dégager pour laisser la place aux nouveaux qui abandonnaient. Paf! Elle (la petite Boissy) lui ai rendu sa puce. de M.....


LE NUMERO (17)QUE VOUS DEMANDEZ N'EST PLUS ATTRIBUE


Pas de déception, pas de regret du tout, un ami m'a dit qu'il était tombé 17 fois, j'ai vu une jeune femme revenir en larmes en boitant pour rejoindre les secouristes.
Je vois plus loin que cela, l'année 2011, ... Que je travaille lundi et que j'ai besoin de mes deux bras et deux jambes aussi et le plus important 2 filles bébé bébé 
.

Comme je l'ai dit, j'ai commencé la sophrologie dans le cadre sportif pour vaincre ces peurs qui me paralysent beaucoup trop, on brasse un peu le passé, pas facile! Mais il va falloir évacuer ces choses vues et entendues de "violence" qui ont sans doute un lien.
salut 

"Les plus rapides ne gagnent pas toujours la course..."

Dans la grêce antique, au début de chaque marathon, chaque coureur recevait un flambeau allumé qu'il devait porter jusqu'au bout de la course. Pour remporter la victoire, il lui fallait s'assurer que la flamme brûlait toujours au moment de franchir la ligne d'arrivée ! Quelle image révélatrice de notre responsabilité en tant que chrétien ! "A qui l'on a beaucoup donné, on demandera beaucoup..." (Luc 12.48).
Au royaune de Dieu nous sommes appelés à courir la meilleure course possible et à franchir la ligne d'arrivée avec la même flamme brûlant au fond de nos coeurs. La course du marathon était difficile, car elle traversait des montagnes et des vallées, sans oublier le flambeau toujours allumé. Sans doute, certains coureurs se laissaient parfois dépasser par d'autres, sentant leurs forces diminuer, perdaient leur chemin et devaient faire des détours pour y revenir, trébuchaient sur des obstacles... L'important n'était pas la manière de courir, mais l'endurance dont il fallait faire preuve.
La bible dit : "courons avec persévérance la course qui nous est proposée. Gardons les yeux fixés sur Jésus... Afin de ne pas vous laisser accabler par le découragement" (Hébreux 12 -1.3). quel exemple que Jésus nous a t-il laissé? 
sur la croix, il s'écria : "tout est accompli" (Jean 19.30)
Il a franchi la ligne d'arrivée après avoir couru sa course avec endurance. Sa flamme toujours allumée.
Et c'est son exemple que nous devons suivre !

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27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 22:15


MARATHON DU BEAUJOLAIS NOUVEAU CUVEE 2010
le samedi 20 novembre 2010


Début du CR salut 

Sylvie Boissy  femme en 3h10,20s Team NB



Jack : « Tu finis ta saison avec une belle victoire ».
Sylvie : « Comment çà ? J’ai dit à tout le monde à Millau que je participais au 24 heures de Aulnat ».
Jack : « Hum ! Tu vas t’ennuyer avec des séances à 5.30, perdre de la vitesse etc… »
Jack : « Le 24 heures, tu as le temps… »
Sylvie : « Tu as raison, j’aime la vitesse même si j’en bave »
Sylvie : « J’aimerais bien faire le marathon du Beaujolais, et finir par la Saintélyon »
Jack : « Voilà, ok, on se comprend, je valide tes projets ».

En aparté : 
Pourquoi, j’ai choisi ce marathon ? heu Je le connais, je ne l’aime pas non non il est valonné, il y a de longues lignes droites, des escaliers, en 2006 3h55 – en 2007 3h50, il faut prendre le car pour ce rendre au départ.

En fait, je vais vous dire je n’aime pas les choses simples ce n’est pas plus compliqué que cela, et c’est pareille pour ma vie privée Wink . Pourquoi ? Si j’écoute les collègues ou amis branchés horoscope, la femme sagittaire aime le mouvement, déteste la monotonie et déborde d’énergie. Bah voilà, j’ai une explication. lol. boulet

Je fais le point, l’UTMB, je n’ai pas forcément aimé ; la distance du 100 km me va bien, car je ne tape pas dedans au niveau vitesse, il faut juste un « chouille » d’endurance.
Le marathon est ma bête noire, et je sais que je vais souffrir un max pour retrouver de la vitesse suite au 100 km de Millau, décemment un marathon à 5.20 au kilo, çà ne va pas le faire pour ma pomme en tous les cas Mr. Green . Le dernier date de 2009 octobre à Vannes ou je finis 3° femme en 3h14,50s.

Ouaich, ouaich, mes amis! le profil n’est pas le même, mais je ne serais pas contente de faire plus en fait. Mad 
Je prends un jour de repos run après le 100 km et c’est parti pour la prépa, Jack au départ avait peur « que je lui pète dans les doigts pin pon », maintenant qu’il me connait, il sait que la récupération est ultra rapide, que je peux supporter une importante charge de travail, mais en terme de kilométrage je ne fais pas grand-chose, puisque l’on va travailler principalement la vitesse. Les premières séances sont difficiles dans ma tête puisque je dis à Jack que 4.30 c’est dur pour moi, mais il sait me faire travailler par du 30/30, du 200, 400, 800, 1000, les entrainements se terminent ou se font de nuit et cela devient difficile parfois. rambo 

Je me sens de mieux en mieux, je suis affutée rapidement, les muscles s’allongent, mon taux de graisse diminue. En parallèle, je prends conseil auprès d’un ex champion de France de culturisme au boulot pour travailler les épaules et deltoïdes bien utiles pour la tenue des bras sur les marathons, je maintiens tous les jours mes séries d’abdos en plus de la musculation que j’entreprends chez moi, le matin je travaille le haut, à midi le millieu (abdos), le soir les jambes, ce programme me va bien, il me faut du sport 3 fois par jour, j’ai trouvé un véritable équilibre que je ne suis pas prête de lâcher si Dieu le veut bien. 

J’ai souvent mal au dos étant donné que je porte du poids au travail, les shoes de sécurité etc… Et comme tout problème à une solution après avoir testé la table d’inversion chez le kiné, je trouve sur le net une table dans des prix très bas que je vais acheter et utiliser au moins 3 fois par semaine. Mes filles m’appellent la chauve souris, et depuis adieu les maux de dos. youpi 


Il est clair que je vais retenir au moins trois séances ou mes progrès seront évidents, comme celle du mille, ou j’arrive à descendre en 3.50 et surtout un à 3.36. Je n’oublierai pas, qu’en jouant avec la fatigue de la veille les 3000 à 4’ avec ensuite les 5000 en 4.12. Ce jour là ! J’entends des personnes qui travaillent dans leurs maisons m’applaudirent et dire « çà c’est beau !», des gens klaxonnés et le pouce en l’air me féliciter thumleft , ainsi que mon coiffeur qui m’a trouvé hyper aérienne et belle en courant, et bien tout cela me ravit et me satisfait, non pas pour mon égo, mais pour mon capital confiance qui est toujours trop faible, douter ! Douter ! Comme St ThomasRazz .

La séance clée étant deux semaines avant avec Jack ou sur 17 km avec son aide, je vais tenir les kilos entre 4.15 et 4.20, et je me rends compte que je suis mieux à ce rythme qu’en 4.30 par exemple. Je vous assure que je vais arriver à libérer mon potentiel, car constatant que je bloque, je vais aller chercher de l’aide extérieure par de la sophrologie sportive, mon premier RV est vendredi prochain. Je suis tout bonnement décidée à pousser mes limites dans ma passion en mettant tout en place pour arriver à courir d’un naturel détendu sur marathon et autre grande course de renom ok . Mon but étant d’arriver un jour par la grâce de Dieu en 2h50 sur marathon et évidemment baisser mon chrono sur du 100 km, logique !!!

Ca c’est une première étape, car je ne lâcherai pas le 24heures tant que je n’aurais pas réalisé ce que je veux. Après le reste, tout le monde jurant que par le « trail », je me sens exclus, car en vérité ce n’est pas ma tasse de thé, j’aime courir sans avoir à réfléchir, je l’ai dit, je déteste les pièges qui se trouve dans la nature qui sont néfastes pour mon corps. J’aime le macadam, et je fusionne avec lui, car je ne souffre dans mon corps d’aucun choc.

Il y a eu deux séances terribles pour moi, une ou je devais tenir 4.30 sur 1 heure. IMPOSSIBLE! Il faisait nuit, je suis partie à la frontale, je n'ai trouvé ni le souffle, ni les jambes, j'étais perdue dans l’espace, je ne courais pas droit, j’avais le gilet fluo, je courais en face de la voiture et pourtant il me semblait gêner (des klaxons, appels de phares scratch )pourtant je suis quasi sur le talu. (j’ai bien amusé Jack avec cela), il va falloir que j’investisse avec un « garmin espace". 

Là ! J’en ai marre ! Je réfléchis car courir à 18h30 seule après le taf, trop dur et contraignant, alors dès le lendemain, je vais trouver mes supérieurs et demander si ils peuvent changer mes horaires à savoir une pause de 2 heures à midi. Suite à Millau, et beaucoup d’autres évènements, j’ai leur accord, je suis hyper contente. Mes séances se dérouleront uniquement autour du stade pour compliquer la difficulté, car de nombreux virages, monotone, tout cela m’aidera sur le marathon.

Et l’autre séance qui m’a abattu est celle ou je dois faire 40 min à 4.30 le mardi juste avant la compèt.
J’en ai bavé, plus que bavé, oui certes du vent, je suis très très mal avant mes règles, mais me dis-je les 40 min c’est trop dur alors 42.195 km, impossible Shit . Je suis tellement mal, que j’envoie un texto à Jack de suite en arrivant et lui disant mes très mauvaises sensations, lui me rassure et me dit que c’est normal que j’ai travaillé à des vitesses supérieures, j’envoie un texto à Nono qui me suivra sur le marathon en vélo qui me dit la même chose. Ouf ! Mais je ne suis qu’à moitié rassurée. Le marathon course de vitesse et d’endurance c’est du seuil. Terrible épreuve.

Je pense être inquiète jusqu’au jeudi, car le vendredi je suis sereine, le samedi jour de la course tout va très bien. Jack me téléphone la veille pour me sophrologuer, me rassurer, me demander d’avoir une image positive en tête Very Happy , de me mettre un peu en danger sur cette course what !! , de me battre rambo , il me rassure en me disant que si le chrono est mauvais ce n’est pas grave, ouf ! Que j’ai de la marge, du pied, que j’ai travaillé. Jack est sur le semi de Beaune avec son ami Philippe Rémond bourré drunken trinque , je le savais avant l’inscription et c’est bien de vivre des courses séparées aussi.

On se rejoint avec Nono à Villefranche pour récupérer mon dossard, les conditions pour recevoir un athlète par l’organisation n’étant pas ce que je recherche, je suis restée dormir chez moi, même si j’aurais aimé voir les parents de Jack qui sont sur les stands pour distribuer les flyers pour la 10° édition des aventuriers du bout de Drôme. Ambiance très festive fête , Les déguisements abondent, j’ai aimé ce gars déguisé en Christ torse nu avec la couronne d’épines, et sa croix immense dans le dos, je crois qu’il a 54 ans. bravo 

Je fais des bisous à Yves et collette les « papouns » à Jack, je salue Photogone (photographe) qui me trouve fondue, et oui ! Prépa course, on y laisse des plumes. Je retrouve mon ami Philippe que je connais depuis de nombreuses années, on a commencé en même temps le run, il a enfin l’autorisation de son médecin pour faire une course, infarctus silencieux à 41 ans, triple pontage, même si me dit-il « les chronos c’est fini ! J’ai encore le plaisir de courir ». Je suis émue et ravie pour lui ainsi qu’émerveillée de cette joie malgré les épreuves, j’en prends de la graine. Il finira en 4h10.

Le départ est à Fleuri, et il faut prendre une navette, non ! Je dis à Philippe qu’on prend la voiture avec Nono, ce petit voyage à trois sera trop bien. Les paysages sont merveilleux mais ça monte, ça descend, et beinh ! On a pas fini. lol! 
Je revois certaines choses, j’ai séché mes muscles du dimanche au mardi avec des protéines, je me suis « baffrée » de glucides du mercredi au vendredi soir (c’est la fête du muscle, ils stockent un max), supprimé certains aliments la veille. Tout est fait correctement, comme dit Yo : « J’ai fait mes devoirs le mieux possible», on va voir pour la rédaction le jour J. Trop bien Yo ! « T’as vu je l’ai placé ton dicton ». bisous 

Je fais exactement comme mon coach m’a dit, et je m’échauffe 15 min seulement à petite allure, Nono me donne les consignes , j’ai de la chance c’est un grand entraineur de la région Lyonnaise, il me connait, m’a vu courir me fait prendre conscience de mon potentiel et alimente mon réservoir confiance en moi. Tous les coureurs sont derrières la ligne de départ, la télévision est là, pô grave et moi je trottine devant pour me placer 5 min avant juste derrière la banderole soulevée par les coureurs tout sourires.

Les « papouns » «Jack sont justes à côté de moi pour le départ, et je suis rassurée, ils m’encouragent comme ils savent faire. Le décompte se fait, après la minute de silence pour les sportifs décédés dans le coin. Pan ! Ca part comme des balles, je vois 3 nanas à vive allure me passer devant, waouh ! Je suis pourtant à 3.53 sur le premier kilo, à 4’ ensuite, mêh, meuh, bêhWhat a Face ! Je tiendrais pas moi, alors je laisse filer tranquille mimil. Bon ! Effectivement entre 4.15 et 4.20 je me sens bien Nono est à côté de moi ou derrière à vélo, je l’entends me dire : « C’est bien ce que tu fais », on garde des cartouches pour après, tu décomposes en 2 fois 15 km, après on voit. Il va me rassurer tout du long, sans aucun reproche, en côte et bien, il me dit de ralentir, et on se rattrape après, ces changements de rythme ne sont pas évidents, il y a de bons passages type course nature dans la terre, certains ravitos sont dans les caves, des escaliers à descendre à remonter, des virages à négocier, waouh ! Les éditions que j’ai vécu précédemment j’étais dans la foule, là nous sommes un groupe de 3 ou 4 coureurs. J’admire la foulée de l’un deux et je me place derrière lui, l’autre coureur est Belge selon l’accent que j’entends. On m'annonce 4° femme.
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Nono, va encourager la troupe complète, et je n’oublierai pas que là ou peut-être me voit-il lutter il me dit : « Tu n’es pas toute seule, tu as le Seigneur ». Comme cela fait du bien, car là du coup j’avais tout oublié.
Je crois qu'ils ont lâché après le 30° kilomètres et à partir de ce moment, je ne vais faire que remonter des gens à la ramasse. pale 

Je me sens vraiment mal avant le cycle menstruel, personne ne peut savoir la fatigue et ce que je ressens physiologiquement, je fais avec, tant pis, c’est la loi du sport, Jack est au téléphone avec Nono pour savoir où j’en suis, comment je suis, et je reçois les bisous transmis par tèl. Tout est vraiment différent en compétition, les kilomètres passent très vite, au ravito, je n’arrive pas à boire, je m’en mets de partout mort de rire , les gels, je n’arrive pas à l’avaler d’un coup, je m’essouffle encore plus, mais Nono qui est sage me dit de ralentir et de prendre le temps de boire, mais je sais que 2 gorgées par ci par là seront insuffisantes. J’aurais du m’aguerrir aux entrainements au lieu de partir sans boisson, ni gel. toc toc 

Au 17° j’aperçois la 3° femme, et le gars à la belle foulée sans mot dire, me regarde, et semble vouloir m’aider à la doubler… ce qu’il fait, je vais revenir doucement sur elle et, ma foi ensuite creuser l’écart car le 19° km je suis au garmin à 4’ au kilo. Le semi est passé en 1h32, soit 2 minutes de mieux que sur le marathon de Vannes. Le Belge me demande si je connais le profil, non lui dis-je pour ne pas me justifier en parlant, il me dit qu’à compter du 33, il y a une côte sur 4 km affraid affraid , wouaih super !!!! C’est la fête. Je souffle beaucoup, Nono me dit de ventiler, je l’entends souffler pour que je l’imite, j’essaye de me calmer, c’est difficile parfois tout s’emballe sur quelques secondes avant que j’arrive à reprendre le contrôle j’ai peur de ne pas arriver à tenir sur 42 km, mais c’est idiot me dis-je c’est dans la tête, les jambes sont là, et je déroule bien, je le sens. 

Une fois que j’ai ingurgité le gel, ma respiration change de suite, je vais essayer de voir plein de choses pour améliorer cette gêne sans doute avec un rien (sucre peut-être, yoga dans le cadre du sport, sophro sportive). Je passe le 30° en 2h14 soit 4 min de mieux que Vannes ce qui est très motivant. Mais les choses vont se compliquer sérieux, sans connaitre pourtant le véritable mur, j’ai un point entre les côtes, cela est très désagréable, je serre mes pouces dans mes mains, je souffle davantage, Nono me dit de ralentir un peu, il me semble pas trop le faire, je ne m’en souviens plus Question … Cela va durer sur des kilomètres ou par un manque d’hydratation, le mollet gauche commence à se contracter limite crampe ainsi que le quadriceps affraid affraid affraid , je suis bancale et sur une jambe, je sens que si j’appuie c’est la crampe, et pourtant je rattrape Michèle Lecervoizier, cela va être une vraie lutte dans ce profil montant le vent en plein face, Michèle est solide, elle l’a de l’expérience un beau palmarès, elle m’encourage par mon prénom, je la remercie et lui dit, "allez viens" ! "On y va" ! Bah alors Sylvie ??? toc toc mort de rire (mais allons c'est une amie), Michèle va être derrière côte à côte, et puis sentant la crampe arrivée je déroule davantage, au ravito mon Nono me dit de jeter de l’eau froide sur le mollet, c’est top de chez top super , cela va passer sur quelques kilomètres. Je n’entends plus Michèle mais je ne veux rien savoir… Je fais l’autruche.

Voilà à part les côtes ou je suis au garmin à 5.00 au kilo, je vais maintenir le même rythme sans trop faillir, le dernier mur est terrible je suis obligée de réduire considérablement l’allure, je relance ensuite, un conducteur, me dit que la première est pas loin que je peux la rattraper shaking La demoiselle finira 3 min devant moi (ce qui n'est pas négligeable quand même)...C’est bon! plus que deux kilomètres dont l’un à 4.14, on traverse l’intérieur du marché gare, l’arrivée à Villefranche est très belle, des barrières de partout, et surtout le tapis rouge au loin, je finis le plus vite que je peux, les pom pom girls sont là à nous distribuer des roses, je regarde ma montre et je vois 3H10.20s, je suis aux anges, petite interview du présentateur, je file embrasser et féliciter la première féminine trinque , nous sommes chouchoutés, remise du beaujolais nouveau, une couverture de survie sur les épaules, mais j’ai bien trop chaud, je refuse. Nono est plus qu’heureux pour moi et admiratif, je le remercie chaleureusement, MERCI d'avoir été là pour moi et franchement je ne réalise pas tellement contente. Allo allo ! avec Jack qui me félicite aussi. Je pars me changer, me ravitailler pas trop, mais surtout boire du coca, je n’ai pas assez bu. Au général, 50° sur 1400 coureurs.

La remise des prix est bien plus tard, ce qui laisse le temps de récupérer la voiture à Fleuri, je sens que les mollets ont beaucoup travaillé. Je souhaite seulement rentrer, prendre un bain, savourer ce chrono, manger tout ce qui me fait envie.

Les lots sont remis par Amaury de NB, car cette course est NEW BALANCE.


On bon partage avec Michèle lecervoizier et la première, nous formons un beau podium toutes les 3.

Le lendemain, je ferai un footing de 35 min de récupération, lundi repos, et le mardi nous partons pour des déjà des séances de côtes en me rappelant que la Saintélyon est seulement 2 semaines plus tard.



MARATHON DU BEAUJOLAIS 2007




Certains d'entre nous vont de tâche en tâche dans l'espoir d'être reconnus comme des gens capables d'accomplir beaucoup
sans se sentir pourtant épanouis et contents des résultats, et sans prendre le temps d'apprécier leur propre valeur aux yeux de Dieu.
La satisfaction personnelle ne dépend pas d'une nième réusssite ou d'un nouveau but à atteindre. 
Tant que Dieu ne vous aura pas confirmé qu'il vous approuve, les félicitations humaines ne rempliront pas votre coeur. Une fois que le plaisir de la course vers la réusssite sera éteint, vous devrez accepter que la vie est plus qu'une course constante à l'accomplissement, plus qu'une accumulation de buts à atteindre. Le défi à relever c'est abandonner la recherche incessante de l'approbation des hommes, véritable drogue qui corrompt souvent le sang de nos veines, pour rechercher plutôt auprès de Dieu la seule forme d'approbation qui compte et puisse remplir notre coeur.
Une autre réussite, une autre courronne ne vous seront d'aucun soutien. Seul Dieu peut restaurer ce que vos propres efforts vous ont enlevé.


Je veux avancer par la foi et l'approbation de mon Dieu

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20 novembre 2010 6 20 /11 /novembre /2010 00:12

BOISSY

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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 20:59


24 heures de Saint-Fons (69) du Samedi 11 au Dimanche 12 avril 2009

Après une nuit relativement réparatrice, et malgré une excitation persistante toute la journée du vendredi (veille de course), je serais intenable jusqu'au coucher ; je me lève néanmoins le sourire aux lèvres, et une joie exaltante m'anime. Je sais pertinemment que cette épreuve est terriblement éprouvante et usante, tant physiquement que moralement.

Ce qui est génial, c'est que cette fois ce 24 heures à lieu pendant le long week-end de Pâques, et donc je vais pouvoir récupérer le lundi.
Mes petites sont en vacances avec leur papounet, et même si elles me manquent, je suis soulagée de me dire qu'en rentrant chez moi, je vais pouvoir me reposer.

Ce sont deux points positifs qui m'aideront pendant cette course, car sur les précédents 24 heures, je me demandais comment j'allais pouvoir travailler le lendemain, tant la fatigue était présente, et comment j'allais pouvoir m'occuper de mes petites.

Il est encore tôt ce samedi matin, et pourtant la température extérieure est très douce.
La question ne se pose même pas pour moi, ma tenue de départ (débardeur, short).

Nous arrivons Serge et moi, sur le stade que je connais par cœur, travaillant à 2 kilomètres et étant mon lieu de passage pour rejoindre mon travail, cet endroit est aussi mon terrain d'entraînement, voire de prédilection, lorsque je ne vais pas au travail en courant. 

Il faut savoir que ce 24 heures est très bien organisé, le dossard contient une puce électronique et il nous en fournisse 2 que nous pouvons mettre par avance sur un autre maillot pour ma part, il est accroché à une ceinture afin de pouvoir me changer facilement sans m'embêter avec les épingles à nourrice , un panneau d'affichage comptabilise chaque passage et des officiels contrôle le bip à chaque passage, que la boucle fait 1000 mètres et des poussières, le terrain est varié, pelouse, sable, bitume. Un gymnase est à notre disposition avec des matelas pour ceux qui veulent se reposer, des douches, des toilettes très propres (enfin au début !) Mr.Red . Des tables pour poser nos sacs, à l'extérieur des coins pour poser nos affaires personnelles (boisson ou autres « sporténine » etc…)
Alain CORGIER qui est un des principaux fondateur ainsi que christine GUELFO sont tous deux des champions de France des 100 km.
Il donne de bons conseils sur le site (alimentation, entraînement etc…) , dont le lien est ci-dessous.
L'ambiance est aussi géniale, et nous y retrouvons des habitués qui viennent de la France entière. Je fais un coucou à Gilles, ainsi qu'un autre runner qui a fait le 24 de Saint-laurent du Pont que j'ai fait en septembre, je retrouve Christian et un coureur qui a fait le 24 heures du Pontet ainsi que le vainqueur du Pontet venu faire les 6 heures cette fois, son épouse fait le 24 heures mais en marchant (il l'a soutiendra pendant tout se temps), Pascale qui est organisatrice des 6 heures de Mures course au profit des autistes qui a lieu au mois de mai et vainqueur il y a deux ans de ce 24 heures.

Je ne suis pas sure que mon organisme tienne le choc. Didier que je retrouve régulièrement sur les trails longs que je fais en été, et qui a fait le marathon des sables sponsorisé par Renault truck en ayant l'idée de vendre des tee-shirts techniques avec un logo représentant une fenêtre arabe ouverte sur le désert avec un coureur.
Ah, il y a aussi la légion étrangère, comme l'année dernière qui est venue cette fois avec du renfort  . D'après les inscriptions il ce trouve des coureurs avec de hautes performances au-dessus des 200 km. Le premier réalisera 243 km, et quelques...
Je me réjouis de les revoir, et nous discutons de diverses choses.
Stéphane mon ami du travail arrive, nous nous préparons et la dernière heure avant le coup de pistolet passera très vite.

Nous faisons quelques photos souvenirs, le gardien du stade avec qui j'ai sympathisé va trouver Serge pour lui dire que je suis sa Vénus (ouf je l'avais dit à Serge) et que lorsqu'il me voit arrivé au loin avec la frontale en hiver il croit que je suis un ange (non, non ! moi c'est la peste). Les photographes aussi immortaliseront ce 24 heures, cette année un animateur est présent, ainsi qu'un journaliste de la revue (VO2 max) qui est venu suivre cette épreuve, il prendra un nombre incroyable de photos à différents passages et à divers moments., de tous les coureurs. Un homme tout à fait charmant, qui plus est.  

Allez c'est parti ! Stèf s'isole complètement, il a une allure très rapide pour ce premier 24 heures, je fais quelques tours avec lui, pour lui conseiller de lever le pied. Le soleil est apparu pour le départ et il fait chaud et très chaud dans l'après-midi. Je le sermonne un peu comme un bébé « bois beaucoup, mange, etc…), pas moyen, il est dans sa bulle je le sens, alors je lui laisse donc faire son expérience.
Serge est en pleine forme, il tourne à une bonne allure entre 10.5 et 11 km à l'heure.
Pour ma part, j'y vais plus tranquille, le kilo en 7 minutes soit 8.6 km/h pendant plusieurs heures. Je bois tous les deux tours, j'alterne, boisson énergétique, eau plate, eau gazeuse, je mange aussi tous les 2 tours, et j'alterne sucré, salé, un abricot sec, riz au lait, pain d'épice surtout pas de pâtes de fruits (trop sucré), et mini toast avec du jambon, vache qui rit, saucisson, je mangerai des pâtes 2 fois, une à 14 heures et une autre le dimanche à 7 heures du matin, j'aurais mangé au moins 5 barres énergétiques powerpunch, et du gâteau malto, et pendant mes moments de grandes difficultés j'ai consommer des gels, soit en totalité 4, et à partir du 100è kilos. 
J'observe un peu les gens qui tournent, je repère Katia 3 ème l'année dernière avec 189 kilos venue cette année avec coach ou entraîneur,… un petit bout de femme (Maria) qui a réalisé 195 kilos déjà sur un 24 heures, une femme aussi Flo championne de grands trails qui a fait la diagonale des fous etc... Les jeux sont faits et mon but est de dépasser mon chrono seulement et uniquement, je m'ôte une pression mentale. Je reste réaliste quant à mes objectifs, je me suis donnée à fond sur le marathon de Clermont-ferrand (merci Yo), et je sais que l'organisme ne récupère pas aussi facilement que l'on pense. Donc ces 180 km qui s'affiche dans mon esprit et que j'aimerai tant réaliser me paraisse loin, très loin SOIT  à 180 km. Pourtant je vais me concentrer sur les personnes que j'aime pour pouvoir les atteindre, ils seront mes « boosters ». 

J'ai chaud, très chaud et je ne suis pas étonnée de découvrir dès le lendemain des coups de soleil sur les épaules et sur les joues qui demeures bien rouges aussi. Embarassed 
Un premier coup de fatigue arrive au bout de deux heures de course, un peu de panique en moi, et je me demande comment je vais tenir 22 heures encore. Au bout de 3 heures j'ai mal aux jambes, les mains sont gonflées par la chaleur, mes pieds aussi, ils chauffent et surchauffent, des ampoules énormes gonflent d'un coup d'un seul, j'appuie fortement mes pieds parterre afin de les éclatées, ouille! affraid mais cela marche j'ai déjà testé sur d'autres courses.
Presque tous les coureurs sont équipés de manchons « booster » ou de chaussettes dans le même style. Je pense que ce n'est pas un effet de mode, mais des progrès techniques pour améliorer la circulation du sang. Il y a même un monsieur qui a mis un manchon sur un seul mollet, (flûte j'ai oublié de lui demander à la fin de la course, dommage !). 
Bon, je donne des détails mais cela peut servir pour les futurs « vingtquatreuriens ».
Je prends donc un doliprane toutes les 5 heures, pas d'aspirine (pas la bonne période féminine) scratch un sporténine toutes les heures.
Pour ma part, à partir du 100e, comme j'en ai marre, toutes les excuses sont bonnes pour aller à l'intérieur, aller aux toilettes, et je me masserai les jambes tous les 10 km. Blabla, avec des gens venus me parler, je décide de rester très sociable avec tout le monde, un petit sms par ci par là, et hop je suis contente de retourner sur cette boucle. Les premières font leur course, ne rentrent pas à l'intérieur, écoutent les conseils et les directives ainsi que les encouragements de leurs coach . Etrange, je ne les reconnais plus, elles sont devenues des "machines à avaler des kilomètres" j'ai l'impression, pas un mot, la lutte est lancée et elles se tiennent à un tour près, des unes des autres, en les voyant je reste impressionnée et admirative de ces championnes. 
Bon, il est vrai que j'aimerai pouvoir réaliser ce qu'elles font, mais chaque chose en son temps et selon mes possibilités de plus je veux progresser doucement. 


Par ailleurs mon corps est la tente qui abrite mon âme sur cette terre quand même, je ne veux pas trop l'abîmer, bien que je lui impose des souffrances terribles à chaque fois, et le lendemain j'ai la sensation d'avoir été meurtrie, oui c'est le mot, … meurtrie.
e vais rencontrer des gens charmants, dont un papi qui rêve de faire le marathon des sables, mais son épouse, ne veut pas, il dit me reconnaître et me cite des courses effectivement où j’étais présente, et là immédiatement je pense à 13M. Je penserais souvent à différentes personnes du forum, d’une part Serge à le débardeur sur le dos, (le mien est foutu au premier lavage), d’autre part, plusieurs font partis des gens que j’affectionne tout particulièrement, en relation plus proche en MP, ils se reconnaîtront. A leur actuelle, nous avons un problème sur la ligne téléphonique et nous n’avons plus internet.

Je passerai le 100 kilos en 11h40, habituellement c’est en 12 heures, je suis contente de cette progression mais je ne sais pas si c’est une bonne chose, en fait je ne sais pas trop ce qu’il faut faire sur un 24 heures.

Cela devient dur, la nuit est là ! Stèf n’en peux plus, il a des ampoules, plus envie de courir, des débuts de crampes, il a froid, je le retrouve avec un caleçon long, un coupe vent, et moi je crève de chaud en petite tenue, il me fait remarquer que je peux me dénuder plus, morte de rire, bah si mais sur un 24 heures de nudistes (je rigole évidemment ce ne sont pas mes pratiques du tout, bon chacun fait comme il veut ceci dit). Il marche, et il ira dormir un plus peu plus tard et j’irais le border, gentiment il me maudit, de lui faire goûter ce plaisir qu’est le 24 heures et je lui retourne le compliment du marathon de Lyon où il m’a inscrit (dans 2 semaines).
On rigolera comme 2 pilons. Mon ami Thierry, vient me voir à 2 reprises, l’après-midi et la nuit, c’est super sympa, je m’arrête pour papoter un « brison » (un peu). Je pense que j’ai perdu un peu la boule, car je ne lui ai jamais parlé comme çà, je délirais complet en ricanant, je lui ai dit que j’essayais toutes les ruses pour démoraliser le moral des troupes, que maintenant je cherchais des peaux de bananes , il m’a dit qu’il me débiterais toutes les âneries que j’ai dites mardi au boulot, je vous rassure il a commencé aujourd’hui lundi 13 avril, je suis morte de rire. Les pompiers des usines passeront 2 fois aussi, dont une en pleine nuit avec la sirène et les lumières bleues plein feux ! Quelle ambiance quand même, c’est génial.
Des amis de mon ancien club viendront eux aussi à plusieurs reprises, la moindre des choses est de les saluer et de prendre des nouvelles, et je fais mine de rattrapper le "beau légionnaire" pour les amuser un peu.
Merci à Pierre venu en bécane des Monts d’or, le samedi et le dimanche pour l’arrivée.
Il a demandé à un légionnaire de m’encourager tout le temps et je vous assure qu’il a tenu sa promesse, je le sais car je lui ai demandé comment il me connaissait m’appelant par mon prénom, ...mon ami avait fait les présentations en douces. C’est terrible, je n’avance plus ! J’ai une contracture au mollet droit, sans doute un souvenir du marathon de Clermont-ferrand, elle ne passera pas et me bloque lorsque j’essaye d’aller plus vite, ce sont ces minis foulées qui me fatiguent j’aimerais tant dérouler et je sens que c’est possible, mais non ! tant pis et je sais que tout peut basculer très rapidement au moindre problème. Je me décide quand même malgré cet handicap de faire des tours plus rapides et de m’arrêter à chaque tours pour boire ou manger . et bien je vais trouver cette technique super, je déroule comme je peux mais , j’ai moins mal aux jambes mais le mollet tire mais le tour passe vite aussi…. je me détends au ravito. Il faut que j’atteigne 150 km à 5 heures du matin, il m’a donc fallu 7 heures pour réaliser 50 kilomètres. Là, je prends conscience que je peux faire les 180 un rapide calcul, il me reste 5heures pour faire 30 kilomètres .
Je vais régulièrement aux toilettes, et j’ai l’habitude de regarder mes urines pour voir si je bois suffisamment, elles sont claires, et je suis rassurée, je peux même m’asseoir, alors que les autres fois, c’est une hantise de rester en suspension au dessus de la lunette et de ne plus pouvoir se relever. affraid Je suis très satisfaite de la gestion tant au niveau alimentaire que boisson.

Je vais délirer avec un des gars de la légion, qui fait son premier 24 heures, et qui trouve que l’âge des coureurs est élevés et pourtant pas vraiment il y a aussi deux jeunes de moins de 30 ans, le vainqueur homme est jeune et plein d’autres pourtant, les femmes catégories sénior aussi et il me dit qu’il n’y a pas beaucoup de nanas à draguer… bon je ne dis pas la suite (pas obligée de tout dire, non plus) les femmes ont leur jardin secret Mr. Green , je l’entraîne pour qu’il se remette à courir, il fera quelques mètres avec moi, je lui montre que courir en marche arrière est pas mal, et je lui dit qu’il existe des 24 heures en courant de cette façon, cette fois il nous prend vraiment pour des « débilos » euh surtout moi, et il ne veut surtout pas réitérer cette expérience.
Je me suis bien marrée avec lui, et il m’a assuré qu’il ne me « matais » pas lorsque je le doublais. Question 

Bref, ce sont les anecdotes quand même qui mettent du piment sur ces courses, je ne joue pas la gagne aussi c’est pour ça. Alors, je reviens vers vous avec ce monsieur dont l’épouse ne veut pas qu’il fasse le MDS, je m’arrête donc au ravito, plusieurs goulées de boisson énergétique, et je vois ce coureur soutenu par un monsieur de l’organisation, je le regarde et immédiatement j’ai vu qu’il allait « verser » ! J’ai couru comme une folle (même pas mal) pour aller chercher les secouristes, je ne peux oublier son regard sur moi, juste avant de tomber dans les pommes, les secouristes essayaient de le soutenir, je leur suggérer d’aller chercher un brancard immédiatement, et qu’ils devaient le coucher, de suite ils y sont aller promptement.

Je revois ce monsieur sur le terrain quelques heures après qui m’a remercié chaleureusement, les secouristes m’ont remercié aussi, mais purée ! c’est tout à fait normal ! Il finira en marchant toute la nuit accompagné de son fils. Les 12 heures ont pris le départ à 22 heures, les 6 heures en même temps que nous. Je ferais plusieurs tours avec la première femme (enfin je croyais) (Flo) qui est un peu à la rue je la sentais en difficulté et je ne pensais pas que Serge était en concurrence avec toutes ces dames, accompagnée de son coach, je me place devant elle et l’encourage gentiment, pour ma part, j’accélère mais trop, j’écoute le coach la booster du mieux qu’il peut. Je me retrouve seule avec lui 5 minutes, et je lui dit qu’à l’arrivée elle risque de tomber dans les pommes, elle était blanche comme un linge, je me suis permise de lui dire qu’ils allaient la tuer de la pousser comme cela, effectivement à l’arrivée elle est partie dans les vaps, bon apparemment c’est normal de fonctionner de cette façon lorsque l’on est encadré, bah ma foi… J’ai pas mal de choses à apprendre…
Moi, je veux bien un coach ! Mais alors tout en douceur avec moi, je lui conseille sinon je ... pleureje fais pipi parterre, je l'embrasse pour le déstabiliser. Mr.Red 
Malgré mes écouteurs, je sens le sol vibré, je reconnais Serge qui tape vraiment des pieds, je pensais que lui aussi c’était transformé en tyranosaure avec ses pattes musclées.
POUM, POUM, Morte de rire.

Que vous dire de plus, des encouragements fusent, je pense que ce sont des amis à Martinev de kikourou, « allez Sylvie cours , tu le peux ! » je marchais et je ne voulais plus rien d’autre, viiii peut-être mais je vais en guise de réponse à chaque fois je fais 1 avec mon doigt, il me reste une heure pour faire 1 kilomètre. Je décide de regarder le classement général et je me vois 14ème sur 80, Waouh ! Une joie immense m’anime, mon record est la portée de mes pieds. Je me revois sur le marathon de Clermont, et la même joie 2 semaines après sur de l’ultrafond. Un monsieur m’encourage tout particulièrement et il me dit qu’il est en ligne avec Forest, et je lui dit de lui faire un gros bisou de ma part , je suis ravie de cette nouvelle, mais je ne comprends plus rien, là ! Oui FORESTINOU du fofo, mais c’est qui ce monsieur qui me connaît et FOREST ???

Ils décomptent les 10 dernières secondes pour la dernière minute ou il faut courir à fond pour comptabiliser les derniers mètres. Ensuite, nous devons rester immobilisés sur le parcours et attendre que quelqu’un récupère notre dossard.

Je retrouve Serge hyper heureux, et il le peut, pour cette performance réalisée,en lutte pour ne pas se faire battre par les femmes (hum, macho va !).

La remise des prix se fera dans la joie, tout le monde est heureux, les premières sont fatiguées, et c’est normal, vu le nombre de kilomètres réalisés.
Je me sens bien, pas d’hypoglycémie, de bonnes couleurs, bon la jambe droite à reçu !
Vivement quand même un bon lit et pouvoir m’endormir dans les bras de Morphée.

En tous les cas, si un jour je fais un 24 heures réellement pour un objectif plus élevé, je demanderais à mes amis de ne pas venir sur les lieux pour éviter les arrêts, je mettrais mes affaires dehors pour ne pas rentrer dans la salle, je ne prendrais pas de portable pour textoter (pas facile pour moi). Je mettrais des couches pour ne pas aller aux toillettes . Meuh ! mêê ! je rigole !
Je ne parlerais à personne, euh pas possible pour moi.
L'année prochaine si dieu le veut, je viens en tenue camouflée pour déconcerter la légion aussi! et surtout je pars plus vite.
181 km et des brouettes

Un nouveau record sur ce 24 heures de saint-fons qui a eu lieu

le 11 et 12 avril 2009

 

BOISSY Sylvie avec 181,433 km

 

5e femme

 

14e au classement général sur 80.

 

http://www.sportnat.com/cosfATHLE/cla2009.htm

 

 

 

http://www.runinlive.com/live/info/ultra-24-heures-de-st-fons-80-coureurs-se-lancent-dans-la-grande-ronde.html

ULTRA : 24 HEURES DE ST FONS 
80 coureurs se lancent dans la grande ronde 


 

Samedi à 10 heures, plus de 80 passionnés d'ultra vont se rassembler à Saint-Fons et tourner sur un anneau mesurant 1000,38 mètres, durant 24 heures. Dans l'attente du reportage complet, à base de textes, d'interviews et de photos, en ligne sur Run In Live dès mardi matin, voici un entretien avec Alain Corgier, le directeur de course.


 

. Comment sont nées les 24 heures de Saint-Fons ?

- Avec Christine Guelfo, la présidente de la section athlétisme du club omnisport de Saint-Fons, on organisait la corrida de Saint-Fons. Elle faisait 8 km. Un jour cette épreuve a dû s'arrêter et on s'est demandé par quoi la remplacer. Ensemble, on avait participé à un 24 heures et l'ambiance de ce type d'épreuve nous avait plu. On avait trouvé ça vraiment sympa. Alors, on s'est dit, pourquoi ne pas en organiser un.

 


. Combien mesure le circuit ?

- Il mesure 1000 mètres et 38 centimètres. Une seule année nous avons réussi à avoir une boucle d'un km. Ensuite, avant l'épreuve l'officiel de la Fédération a tenu à ce que l'on déplace légèrement une barrière, parce qu'il s'était rendu compte que les coureurs ne prendraient pas au plus court à un endroit, d'où ces 38 cm de plus. En fait, il s'avère très difficile de parvenir à construire un circuit qui mesure précisément un km. Et on ne va pas arrondir. Par exemple, 38 centimètres multipliés par 200, ça fait 76 mètres qui pourraient avoir leur importance, si un concurrent se rapprochait d'un record de France.


 

. Quel est le nombre d'inscrits ?

- Jeudi, on en était à 80, mais ce n'est pas terminé. Des coureurs vont s'inscrire au dernier moment, soit une heure avant le départ fixé samedi à 10 heures. Dans le milieu de la course, il y a toujours des gens qui attendent la dernière minute pour se décider.

 


. Quels sont les favoris ?

- Christophe Laborie avec un record à 218 km, Philippe Collard, vainqueur de l'édition 2008 avec un score de 230 km et Fred Chantat, notre Poulidor à plus de 210 km. Côté féminin, il faudra compter avec Sylvie Boissier, victorieuse en 2008 et également aux alentours des 210 km. Donc, on peut espérer de belles performances. 

. En 10 ans d'existence, l'épreuve a dû connaître des évolutions ?

- Aux débuts, il n'y avait qu'une dizaine de coureurs à l'arrivée. Le nombre de participants a commencé à augmenter, dès que nous avons pris le label régional. Aussi, les coureurs bénéficient désormais du chronométrage par puce et d'un tableau de pointage électronique. A chaque passage sur la ligne, s'affichent leur position et leur kilométrage.


. Cette année, 23 courses de 24 heures sont inscrits au calendrier. Quelle explication apporter à ce phénomène ?

- D'abord de mon point de vue, les 24 heures doivent beaucoup au trail. Le trail prend de l'ampleur. Notamment les trails longues distances et ça, ça s'est fait au détriment des 100 km. Les coureurs qui prennent l'habitude de souffrir en trail et de vouloir toujours plus au niveau de la distance, lorsqu'ils décident de se lancer un défi sur route, ils privilégient les 24 heures. D'où une augmentation des pratiquants. Et il s'agit de coureurs que l'on ne connaissait pas. Cette année à Saint-Fons, 80% des inscrits viennent pour la première fois. Ensuite, il y a l'ambiance. Maintenant, de plus en plus de coureurs visitent des forums et ils remarquent qu'outre la recherche de la performance, les intervenants évoquent toujours l'atmosphère unique aux 24 heures et plus particulièrement, son aspect familial. Enfin, les 24 heures restent synonymes de liberté. Seuls les meilleurs ne s'arrêtent jamais. Les autres gèrent leur effort comme ils l'entendent. S'ils se sentent trop fatigués, ils peuvent aller dormir, avant de repartir. Donc, ça s'adresse à un spectre très large de coureurs. Ce n'est pas comme sur un marathon ou un 100 km, où une fois que c'est parti, il faut aller au bout d'une traite, ou bien abandonner. 


 

. Vu que l'épreuve est rôdée, pourquoi ne pas postuler afin d'organiser les championnats de France ?

- On y avait pensé. Mais à la lecture du cahier des charges, nous avons renoncé. A l'époque il s'agissait de francs et nous ne voulions pas verser 1500 francs à la FFA. Pour nous, il était hors de question de sortir autant d'argent pour organiser une épreuve. On préfère que les coureurs bénéficient de cette somme. Cependant, les coureurs nous demandent de nous lancer et comme un jour les 24 heures de Saint-Fons s'arrêteront, avant de mettre la clé sous la porte, pour remercier les participants, qui nous ont tant apportés, on va postuler. Peut-être en 2010, si aucune organisation n'a été désignée.


 

. Pourquoi avoir ajouté en plus des 24 heures, les 12 heures et les 6 heures ?

- Pour répondre à la demande des coureurs. Nous sommes à 3 semaines des championnats de France prévus à Séné et courir les 6 heures peut permettre de conclure sa préparation, dans les conditions d'une compétition.


 

Propos recueillis par Christophe Rochotte

 

Accueil

 


Merci à ce charmant coach qui parle de moi selon les termes suivants :

  

 

Bonjour Sylvie,
Encore bravo, je suis pas vraiment nouveau sur le forum, par contre j'ai perdu mes codes donc jack26 passe à Jack..  
Belle course, en arrivant à ta foulée, j'ai même dit que tu serais la personne qui risqué de nous poser des problèmes pour la victoire de Maria pale 
Ensuite j'ai découvert que 3 filles étaient à plus de 10 de moyenne, et que Maria avais plus ou moins respécté les allures affraid un poil trop vite quand même, donc gestion de sa course, des temps des autres, etc... 
Si je peux me permettre tu as un gros potentiel, et j'ai compris aussi la foi.
Te gérant toute seule chapeau !!
Maintenant si tu évites de laissé filer des précieuses minutes tu as 200 km, en pensant plus à l'encadrement, etc...
En tout cas Bravo !! à toi et aussi à ton Mari, qui à trouver de superbe ressource pour repartir à un moment ou flo est passé.
Sportivement

SYLVIE BOISSY 
24 heures sur 24 avec Dieu 


Profondément croyante Sylvie Boissy, 5ième féminine avec 181,433 km, poursuit à travers l'ultra sa quête spirituelle.

Comment es-tu venue aux 24 heures ?

En fait, j'ai débuté la course, il y a 7 ans. J'ais commencé par un 10 km, puis un semi, un marathon, la SaintéLyon et les 24 heures. Ce week-end, c'était mon 5ième. 

Qu'apprécies-tu dans cette discipline ?
Je pense que je ne m'arrêterai pas là. J'aimerais essayer des 48 heures, des 6 jours, ou des épreuves comme le marathon des sables. En fait, plus j'augmente la durée de l'effort, plus j'ai l'impression de repousser plus loin mes limites physiques et mentales. J'aime tester mon corps.

Au plan mental, jusqu'où cela va-t-il ? Est-ce que cela relève du spirituel ?
Tout-à-fait. En courant, je me sens en communion avec Dieu. A l'occasion d'un 24 heures, je prie pour les uns et les autres et pour moi-même. Quand un concurrent s'est évanoui, j'ai prié pour lui. Durant l'épreuve je n'ai pas besoin de parler. Je m'isole complètement.

Mettrais-tu les 24 heures sur le même plan qu'une retraite spirituelle ?
Pas forcément. Ma foi n'est pas si compliquée, même s'il est vrai  que je vis avec la présence de Dieu 24 heures sur 24.

A quand remonte ce trip mystique ?
Depuis l'enfance. Mes parents étaient protestants. J'ai reçu l'enseignement, mais par moi-même, j'ai vécu des expériences avec le seigneur et j'ai conscience qu'il est réellement vivant.

C'est-à-dire ?
En course, je lui demande par la prière qu'il m'apporte sa force pour aller jusqu'au bout. Dans la bible sont rapportés les propos suivants de Jésus : « Faites appel à moi pour tous vos besoins. Les petits, comme les grands. » Donc, je mets en application cette promesse biblique.

Comment procèdes-tu ?
Je prie le Christ et je sais qu'il m'écoute. Je puise ma force en lui et j'obtiens son soutien.

S'agit-il d'un dialogue ? T'est-il arrivé qu'il te réponde ?
Il y a 15 jours, j'ai couru le marathon de Clermont-Ferrand et au 30ième km, j'ai ressenti une contracture au niveau des mollets et j'ai craint de souffrir de crampes terribles. J'ai demandé au Christ qu'il m'envoie sa force et j'ai cette voie intérieure qui m'a dit : « Je t'ai placée deux échardes dans tes mollets, pour que tu apprennes l'humilité, mais tu arriveras à faire ton chrono. » J'ai réussi à atteindre mon objectif, avec cette douleur dans les mollets, qui grâce au soutient du seigneur, ne se sont pas transformées en crampes. Je tiens à souligner, que cela ne se passe pas au niveau de la vision. Je sens la présence de son esprit et je ne pourrais pas dire la voix qu'il a. En fait, c'est comme si le message qu'il m'adressait, se gravait en moi. Dans ces moments-là, même s'il y a du monde autour de moi, je suis complètement isolée. De toute façon, le coureur d'ultra même s'il est entouré, il vit la solitude du coureur de fond. On est seul avec sa douleur, mais moi croyante je parviens à me retirer en esprit.

N'as-tu pas l'impression, que plus une épreuve durera longtemps et plus tu pourras aller encore plus loin dans ta communion avec Dieu, d'où ce désir de prendre part à des 48 heures par exemple et de te retrouver dans la spirale du toujours plus ?
Je n'avais pas pris conscience de ça, je pense que tu as mis le doigt sur quelque chose de juste. Plus le temps de course s'allonge, plus je peux passer de temps avec Dieu et plus je peux communier avec le Christ. 

Christophe Rochotte

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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 22:18

 

TROPHEE REMIS PAR STEPHANE DIAGANA CREST 100 KM 2009

 

DE LOIN LE PLUS BEAU POUR LES 100 KM DE CREST 2009


 

100 Kms de Crest (26) 5000m+ le 9 Mai 2009

Allez je me la joue HEMIL

CREST : (8074 habitants), ville culturelle et sportive, porte du Vercors, vous fait découvrir la quintessence de la Drôme : la beauté des paysages variés, l'ensoleillement d'influence provençale, les bords de la rivière Drôme, la gastronomie locale (picodons, pintadeaux, ravioles, huile d'olive, défarde, truffes…) et surtout la diversité de ses terroirs à portée de main.
Ville fortifiée dont la tour de CREST est le plus haut donjon de France .


Vendredi 08 mai 2009
Départ vers 10 heures du matin sous un ciel un peu maussade, afin d'arriver à CREST en fin de matinée.
L'angine commence à se tasser, enrayée par les antibiotiques, le médecin n'ayant pas voulu me mettre sous cortisone, par rapport à la course prévue car sinon le contrôle anti-dopage aurait été positif. Ce week-end ce veut « aventurier », comme le nom de la course l'indique « les aventuriers du bout de Drôme », ce n'est pourtant pas le style de compèt que je pratique , il va falloir s'adapter à cette épreuve que je qualifierais d'un raid plutôt qu'un trail.
J'arrive sur les lieux et je découvre déjà de merveilleux paysages, ainsi que cette magnifique petite ville fortifiée, déjà envahie de touristes étrangers, en cette saison.
Je reste émerveillée face à la tour, qui est vraiment magistrale et qui mesure 52 mètres de haut.
Avant de rejoindre le village marathon où nous avons rendez-vous Jack et moi, je vais manger un bout en solitaire (comme Jyminou) dans un petit resto, où je déguste de délicieux ravioles au saumon sur un lit d'épinards.
Arrivée au gymnase , je papillonne à gauche et à droite, je regarde les prospectus des différentes courses proposées dans les mois à venir, je vais rester plus longtemps devant le stand de produits énergétiques qui m'intéresse particulièrement ne connaissant pas la marque en question.

Jack arrive, homme regorgeant d'énergie, la radio à la main afin de répondre aux besoins des bénévoles qui s'activent pour les derniers préparatifs, ainsi que le portable pour répondre aux différents coureurs qui ne trouvent pas les lieux ou qui veulent savoir si leurs inscriptions est validée etc… 
Jack m'annonce qu'il souhaiterait si je le souhaite descendre la tour de CREST « en rappel, » viiiii pas de souci c'est parti.
Nous rejoignons à vive allure en 4X4 donc tous les prestigieux invités de ce week-end et je fais donc la connaissance de Richard DACOURY, Stéphane DIAGANA, Jean-Philippe GATIEN, Benoït EYKHEN, ainsi que leurs épouses respectives ainsi que leurs bambins. Ils sont souriants, drôles et forts sympathiques.
Nous montons donc la tour jusqu'au sommet afin de la descendre, d'une manière ma foi, très originale.
Waouh, c'est haut !Jj'appréhende un peu cet exercice périlleux, j'écoute les conseils de celui qui va nous guider et je regarde la technique de nos sportifs de hauts niveaux pour voir comment ils s'y prennent.
Ils s'en sortent à merveille. Tout cela prend une allure festive, et je m'en réjouis.

Allez c'est au tour de la Sylvie, bon cool !J'ai enjambée la murette me voilà dans le vide, les pieds dans les encoches, jambes tendues, en arrière, solidement accrochée, ouf !!! Bon ! je n'arrive pas à descendre rapidement, je m'éloigne du mur, bon sang pourtant je donne du leste à la corde, je descends tant bien que mal et me voilà sur le bon vieux plancher des vaches, accueillie par les félicitations de nos sportifs. Moments inoubliables pour moi, les filles vont être fière de maman.

Je fais aussi la connaissance d'un couple d'amis de Jack Lyonnais et nous papoterons de moultes choses, je les ai beaucoup apprécié tous les deux, Madame est sur le 65 km, Dominique NUGE , est le vainqueur de l'année précédente DU PREMIER MARATHON Hero Drôme.

Voilà un peu de repos, en attendant le rendez-vous à la mairie pour la réception donnée à l'occasion de la 7e édition du marathon de Drôme nature, j'ai le privilège d'assister à tout cela grâce à Jack.
Tout le monde se retrouve là bas, j'écoute les discours de chacun, les félicitations, les remerciements, les boutades personnalisées qui caractérisent leurs personnalités malgré un caractère très officiel de cette cérémonie.
Je suis heureuse de faire la connaissance de Julie qui est la fiancée de Philippe REMOND, nous allons rapidement trouver un terrain d'entente : LA FOI . Nous passerons d'excellents moments toutes les deux. Philippe est charmant avec sa tête d'ange.

Je regarde Jack, qui est à l'aise pour parler au micro, il l'est d'ailleurs dans toutes les situations malgré un stress multiplié par toutes les sollicitations de chacun.
Je vais discuter agréablement avec Thierry KERHORNOU , de son nouveau défi, il est blessé pour le moment suite à un trail, je l'ai beaucoup apprécié aussi.

De retour au village marathon, je vais retrouver des personnes qui étaient présentes au 24 heures de Saint-fons venus encourager EMA .
Je vais écouter les conseils de chacun me disant de ne pas courir dans les côtes, tout le monde a quasi le même discours. Je vais jeter un œil sur le parcours, repérer les ravitos, prenant peur en voyant le dénivelé tracé. Ouh ! Cool Sylvie, tu mettras le temps qu'il faut.

Allez le soir c'est la fiesta, des conseils d'alimentation sont donnés par Anthony (nutritionniste) avec qui j'aurais en privée une bonne discussion quant à ses produits et les erreurs que je constate en l'écoutant concernant ma gestion de l'alimentation en course. J'aurai l'occasion de découvrir sa boisson qui sera sur les certains ravitos du 100 km. Je fais enfin la connaissance de MARTINE VOLAY, qui a reçu une mauvaise nouvelle (le décès d'une jeune fille du forum KIKOUROU dont le surnom est gazelle). Je suis enchantée de revoir Françoise qui a gagné en féminine le 24 heures du Pontet.
Et bien avec les foufous du coin et la fiesta, Jack, et les autres me gavent comme une oie au repas, double portion, mon estomac va éclater, je n'ai jamais manger autant avant une course Ils me disent : « Tu cours 100 km demain, tu en as conscience ??? » je vais me coucher à minuit et demi pour un réveil à 3 heures du matin, pô grave, les conditions difficiles j'aime çà.

Samedi 09 mai 2009 

Mes points faibles pour ce type de courses :

- Je ne sais pas descendre,
- Je ne sais pas marcher,
- Premier ultra trail, peu d'expérience.
- Cumul de longues courses

Mes points plus forts :

- D'après les dires, une assez bonne grimpeuse,
- je ne crains pas la chaleur du tout,
- pas de problèmes intestinaux, nausées, etc…
- mes chevilles sont hyper solides.

Super ambiance, contrôle des sacs, tout le monde se prépare, je regarde autour de moi, presque tout le monde est équipé de bâtons, de chaussures de trail, de frontales, de kamelback.
De gants noirs ? Je n'ai pas tout çà et un bref instant de panique me saisit. Pourquoi les gants ? Les bâtons je ne sais pas les utiliser, jamais fait, bon mes chaussures mixtes devraient faire l'affaire selon Jack,… ok, ok.
Je pars recharger mon portable, j'ai oublié de le faire dans la précipitation du départ, et je vais louper les consignes des sécurité et les détails importants concernant la course, je vais le regretter vous serez pourquoi plus loin…
Bon, je ne me suis pas préparée les pieds avec la crème NOK, j'ai oublié mes lunettes de soleil, de mettre de la crème solaire, bon ce qui compte c'est mon MP3 , viiii.

 

Le départ est donné pour le 100 km et le 65 km et Jack, nous amène en courant, je ne comprends pas pourquoi ils partent tous si vite, il y a 100 bornes les amis, nous montons déjà des escaliers, passons sur des pavés, les chemins de terre arrivent déjà et Jack nous lâche dans des sentiers monotraces escarpés, c'est parti pour la folie, oui, oui, je le pense réellement.
Nous partons Françoise et moi, tranquillement et nous papotons et rigolons, Françoise est devant je suis ses traces, on a déjà failli ce casser « la margoulette » plusieurs fois.
Je lui annonce que ce n'est que le début des souffrances, elle ne me croit pas vraiment.
Nous sommes morte de rire, vivement qu'il fasse jour purée !
Nous avons fait 10 km en 2 heures je crois, c'est affreux, je ne suis pas sortie de l'auberge surtout que cela va se compliquer sérieux après SAILLANS que tout le monde redoute, j'entends ces paroles constamment dans mon esprit : « Tu dois être bien à SAILLANS physiquement » car après c'est du sérieux.
Je pars dans mon esprit avec une tactique qui va complètement à l'encontre avec tout ce que j'ai entendu.
A savoir, les côtes légères, je les monte doucement sur la pointe des pieds, je déroule un max sur le peu de plat qu'il y a, et je reste hyper prudente dans les descentes, où je suis nulle de chez nulle.
Je vais signe à Françoise que je la laisse, je mets la musique dans les oreilles, j'adopte un rythme différent que précédemment, il y a des barrières horaires à respecter, je ne joue plus.
Concentration, décontraction, je fais le point : pas de fatigue physique malgré la courte nuit, pas de problèmes intestinaux, le souffle bien, le seul ennui qui me fait très peur, est la contracture du muscle du quadriceps, en fait c'est le muscle vaste intermédiaire qui me fait terriblement souffrir à chaque foulée, plus je regarde ma jambe et plus je vois le muscle tendu comme la corde d'un arc qui est limite explosion plus je suis inquiète, je sais que le claquage n'est pas loin, si je force. Cette blessure est la résultante du 24 heures de Saint-fons 3 semaines avant et qui m'a handicapée sur les dernières heures me limitant à la marche. Mes chaussures ne sont pas assez serrées, elles s'enlèvent toutes seules, je ne vais cependant pas les resserrées, par fainéantise.
Je suis convaincue à ce moment là, que je vais être obligée d'abandonner la course à un moment ou un autre.
Petit à petit, je remonte des coureurs qui ayant quasi tous la même technique à savoir, marcher dans les côtes, non, non et non, je ne veux pas. Je me souviens que j'ai amélioré mon temps de 30 min sur la Saintélyon en montant les côtes en trottinant, il est vrai que ce n'est pas le même parcours, mais ça passe ou ça casse.
Je salue au passage des runners que je reconnais, ils m'avertissent de me méfier que je vais le payer plus tard de courir au lieu de marcher, vviiii, je n'en fais qu'à ma tête.
J'arrive à la hauteur d'une petite dame avec des nattes, je lui fais un petit signe de la main et la passe gentimment . Bouh, elle n'a pas dû apprécier, je la vois me passer comme une balle, là ça me titille de la rattraper, mais je décide d'être raisonnable et de conserver mon allure, car je sais pertinemment que si je me mets dans le rouge, je le payerai cher. Je l'aperçois plus loin, marcher dans la côte, ma technique, monter en courant et accélérer dans la descente, chose faite, je la passe sans signe de la main cette fois, j'accélère, je poursuis l'accélération dans la descente sur ce qui ressemble à du plat, je tiendrais un 11.5 voire 12km/h. Le trou est fait, je reprends une allure plus soft. Je cours un bon moment avec un homme avec qui je vais sympathiser, des liens se tissent nous parlons de tout et de rien, et nous rigolerons sur un sujet que je ne peux dévoiler. Voilà de sacrées côtes se profilent, marche obligatoire, il nous faut grimper sec.
C'est parti, les jambes sont sollicitées un max, la douleur de la jambe droite me fait de plus en plus peur et souffrir, j'adopte une position la plus confortable possible en cassant le haut du corps et adoptant un degré en conséquence de la côte, je mets mes mains sur mes cuisses, … pour la droite je la positionne sur la douleur, et j'appuie pour grimper le plus vite possible je regarde les quelques coureurs qui sont là, ils ont sorti les bâtons, et un autre met les mains dans le dos. Ma technique me convient, je double du monde. Ils ont la gentillesse de m'encourager au passage, je les remercie et leur dit qu'ils me rattraperont sans aucun doute dans les descentes à pics. C est ce qui arrivera tout du long, nous ferons le yoyo, ils me laissent passer en côtes, ils me passent comme des bombes en descente. Pourtant j'essaye d'appliquer les conseils de Jack qui m'a conseillé de regarder 5 mètres devant moi, de ne pas me tenir en arrière, cela va mieux, mais c'est loin d'être top, peur de la chute, de la blessure. Il y a de nombreux gadins, des branches, des racines… tout est trop compliqué pour moi, j'ai le souffle court par l'angoisse.
Il faut se concentrer, trop beaucoup trop à mon goût, j'en ai marre c'est pire que tout pour la douleur. Bordel ! A cet instant je me souviens de mes préparations à l'accouchement, la sage femme m'a appris qu'il ne faut pas me braquer contre la douleur, met aller dans le prolongement de celle-ci. Elle m'avait avertit qu'elle allait me pincer très fort sur la jambe, et j'avais hurlée tellement elle m'avait fait mal, ensuite elle m'a dit je vais vous pincer plus fort, mais me dit de ne pas me crisper et m'imaginer que je lutte pas contre elle mais je me laisse aller dans celle-ci.
Oui, peu de douleur pour un pincement supérieur, un hématome pourtant après cette expérience, je vous assure.
Je réalise donc cela en course, c'est une première pour moi, pourquoi j'ai repensé à cela, mystère et boule de gomme.
J'avance donc avec la douleur non plus comme avec une ennemie, mais avec elle.
Je passerai et repasserai en boucle cette chanson qui est sur mon entraînement sur le forum, et chanterai sur celle-ci pendant des kilomètres.
http://www.youtube.com/watch?v=L03JVPaZpyc
Ne faites pas attention à ce CR , je n'ai pas le sens de l'orientation d'une part, je ne peux dire à combien de kilomètres je suis, ni où je me situe localement. J'ai retenu deux noms ce qui est déjà pas mal pour une blondasse à savoir BARCELONE et SAILLANS, je garde en mémoire qu'il faut que je conserve une marge pour franchir la barrière horaire.
De nouveau je fais donc mon petit bonhomme de chemin, et j'aperçois encore une runneuse qui a une belle allure, les jambes bien musclées, foulée fluide, et petit à petit je la rattrape, je me cale derrière elle, très près cependant, cela semble la gêner… je chante en plus, il ne faut pas que je laisse entrevoir que je suis en difficulté avec ma jambe qui m'handicape sériously.

Je me place à sa hauteur, lorsque cela est possible, et elle me demande si je suis sur le 100 km ? Oui ! Je lui réplique. Et vous ? Oui me dit-elle. Un silence s'installe, je lui dit que ce n'est pas le style de course que j'affectionne normalement et que je sors d'un 24 heures il n'y a pas si longtemps de cela… Son regard est noir, pô grave ces dames ont une drôle d'attitude avec moi sur cette course, je me sens vraiment une concurrente pour elle. Bref ! Je talonne, je me la joue un peu « pro » dans les descentes en faisant l'avion, je me la « pête » quoi ! Elle renonce donc à suivre et moi je tente le décollage. J'ai su à l'arrivée que cette jeune fille c'est rangée finalement sur le 65 km. C'est parti !Je me pose la question pour savoir combien il y a de dames devant moi sur cette distance et pi je ne veux plus jouer, Jack m'a reçu comme une princesse en tant que « sportif invité » et je suis décidée à lui faire honneur sur son terrain.

La monotonie prend vite place, pour faire quelques kilomètres cela prend vraiment du temps, tant le parcours est difficile, mais tellement de beaux paysages et surtout des odeurs, je pense surtout avoir retenu cela. Je pense souvent au ravito car j'ai peur de tomber en rade d'eau, il fait tellement chaud 30° au moins en plein cagnard, en montant ces murs et en marchant le plus rapidement, la sueur coule sous mon menton. De nouveau le gabarit d'une coureuse se profile, une jolie dame blonde accompagnée de runners, je les rejoins… nous papoterons un peu, elle est charmante… elle me laisse passer dans les côtes car parait-il qu'on lui a dit que je grimpais bien ! Bon, bon, si vous le dites. Je vais creuser petit à petit un trou, cette belle dame était la première sur le 100 km. Je vais faire un bout de chemin avec plusieurs coureurs, l'entraide est là, une solidarité qui n'existe que sur les trails lorsque je vais tomber et pousser parfois un cri, ils se retournent pour me demander si je vais bien, merci ok, je repars, je vais me retrouver sur les fesses 3 fois dans des descentes plus que techniques et dangereuses à mon goût, je m'accroche à des ronces pour ne pas choir, mes mains saignent, je les regarde, je regarde ma jambe avec le muscle du quadriceps exacerbé, un coureur à la courtoisie de m'aider à franchir les troncs d'arbres jonchés sur le sol, je suis loin d'avoir fini, je me demande franchement ce que je fais là, au lieu d'être une maman normale, à la maison, qui préparerait un bon gâteau au chocolat, que sais-je ? Coller dans un bain,… et non j'en bave, c'est horrible !!! Le mental flanche et ce plusieurs fois dans ce raid ou je souffre. Les musiques qui me « branchent » je les remets sans cesse, je pense à tous les gens que j'aime, des pensées aussi ma CHOCO pour toi, dans ces coins qui te feraient rêver sans doute. Je prie, j'appelle le Seigneur au secours intérieurement et je me souviens de cette promesse qu'il y a dans la bible :

Ceux qui passent du temps auprès de Dieu renouvelleront leur force. Ils pourront s'élever dans les airs comme les aigles, courir sans jamais se fatiguer, marcher sans jamais perdre leur rythme.
LA BIBLE

Je demande au Seigneur de m'aider à la saisir par la foi, je la répète, et je reste dans la louange un bon moment.
Des kilomètres vont s'écouler dans cet état d'esprit.
Beaucoup de coureurs m'encourage : Allez la belle, c'est bien ! Tu es première femme ! Tu as de belles jambes, waouh ! Allez j'accepte tous les compliments qui passent et je remercie au passage.

Que vous dire, je vais manger peu, un bout de banane, du saucisson oui !Je vais boire en revanche et je déguste des barres énergétiques lorsque j'en ai vraiment envie.
Je regarde mon GPS, et je vois bientôt 65 km, je suis aux anges, voilà SAILLANS , je suis dans le bon tempo . L'arrivée des 65 km est là aussi, j'entends EMA, me dire de ne pas courir dans la côte, je suis morte de rire, elle est adorable. Je suis accueillie sous des applaudissements LES KIKOUROUS sont supers, un coucou à BADGONE salut nos sportifs d'honneurs sont là, au micro j'entends mon nom et mon prénom m'annonçant première féminine, j'entends au passage des spectateurs dire que je suis bien belle en plus. (N'en jetez plus la cour est pleine)
Je pense avoir les joues bien rougies, les coups de soleil sont là sur le nez et les épaules aussi.

Le kamelback qui ballote beaucoup trop m'a brûlé le cou par le frottement et la souffrance de ce petit bobo est pourtant difficile à supporter avec la sueur qui vient accentuer ce mal.
Je suis heureuse de voir Jack, qui s'empresse de prendre de mes nouvelles, je ne veux pas l'affoler, j'essaye de lever les jambes, pour voir si tout n'est pas "pété" la dedans, Jack a la délicatesse de remplir la poche de mon kamelback, de changer la pile de mon MP3 , Ema adorable me dit de prendre le temps de me ravitailler et tout et tout. Je ne veux pas en fait, la douleur ne va pas s'envoler par miracle, pour moi cela ne sert à rien de perdre du temps comme cela, je préfère manger en courant. Je regarde autour de moi des traileurs sont stoppés et se font masser les jambes, chacun gère sa course comme bon lui semble. Je suis censée attendre le passmaker, mais je ne veux pas, je me sens l'âme de TOMB RAIDER, une « warrior » comme dit Jack ! 

Je veux aller dans ces 3 becs horribles, je suis décider à gagner cette course chez les féminines et de lutter jusqu'au bout, même si je dois arriver sur le ventre. Je ne sais pas ce qui se passe dans ma tête, l'adrénaline est là, et mes endorphines alors ! J'en aimerais bien un peu plus.
Allez un bisou à Jack, un sourire à Ema, je prends un bout de banane, un bout de pain, du saucisson, miam, là j'en ai envie, et je repars avec les encouragements de tous ces gentils badauds. Un peu de course sur route, je prends mon pied, je jette le pain aux petits oiseaux,je peux dérouler un peu mieux, j'ai moins mal, cela ne durera pas longtemps cependant. Le voilà, le cauchemar, et s'en est un croyez moi, je ne sais pas combien de temps je vais monter courber tellement çà grimpe, je redescend parfois car je glisse, je bois, je n'en vois pas la fin, le sommet mais purée ! Il est où ? Je ne vous en parle pas pour les autres becs à grimper, un coureur à l'amabilité de demandé à une randonneuse une branche bien taillée pour m'aider, je l'accepte volontiers. Ce n'est pas possible, moi j'habite un bled normal, cela s'appelle Lyon, quelques côtes voilà pas de quoi fouetter un chat. Mais çà c'est quoi ? Je suis où ? Je ne m'appelle pas Heidi, merde, merde et re -merde, je peste dans mon for intérieur, et quand on escalade pas et bien on descend à pic, mais en plus avec des gros gadins ! Ou des troncs à chevaucher, des ruisseaux à traverser, des barrières à enjamber, allons-y, bah au point ou on en ai ? Bon parait-il qu'il y a eu un lâché de vipères, voui tout va bien, vous en avez d'autres ?voui il y a des sangliers aussi, ah bon ! Mais c'est charmant dites moi, je reviendrais, bah pour mes prochaines vacances lorsque je serais sortie de l'asile, et que la marmotte aura mis le chocolat dans le papier alu… glin ! glin ! viiii le délire est présent, je ne suis plus oxygénée à tous les étages.

 

Bon ! On attaque le deuxième bec, puis autre chose, tout s'enchaîne ! Montées, descentes, passages sur des rochers, et là je suis heureuse de voir Matthieu qui me dit que Jack appelle pour savoir si je suis passée, je crois lui avoir fait faire du souci, il est adorable. Je dis à Matthieu de lui dire, que je le maudis, et qu'il lui mette un smiley sourire à côté, je suis morte de rire, là ! Allez rebelote, je ne vous raconte pas la suite, car rien ne s'arrange, c'est encore pire après. Je m'engage dans une descente de débilos sur des kilomètres, où il n'y a que des gros gadins, mon pied ripe à chaque foulée, je ne peux plus lever la jambe, mes pieds s'accrochent de partout je manque de tomber au moins 30 fois je suis seule, tout est sombre des falaises de chaque côté, oula, je ne suis pas rassurée, là ! Je vous assure, car je ne vois plus de balisage pendant un bon moment. Merde alors, je me suis pommée, tout prend des proportions de film d'horreur, principalement à cause de cette foutue jambe de merde, mes chevilles sont gonflées, mes mains sont gonflées, mais qu'est-ce qui se passe ? Tant pis il faut que j'avance pour chercher le balisage placé plus loin, je garde espoir, je scrute l'horizon, je vous dis tout de suite, j'ai marché dans toutes les descentes, c'est comme çà , trop mal.
Rien à l'horizon, je décide de tout remonter en trottinant, et bien plus loin, je croise un jeune couple avec un chien qui m'annonce que ce matin ils sont passés par là, et que le balisage est tout en bas, je suis soulagée et heureuse même si il faut recommencer. Voilà je vous explique, si j'avais écouté les consignes, au lieu de m'occuper de mon portable, j'aurais su qu'il n'y avait pas de balisage. Moment de panique pour le temps perdu, la deuxième va sans doute me rattraper, elle doit courir dans les descentes, je veux abandonner, je saisis mon portable et j'appelle Jack pour lui annoncer que j'abandonne, que je suis blessée.
Bah voyons ! On ne capte rien du tout évidemment. Je recommence, j'espère qu'il va décrocher envie d'entendre sa voix pff ! Pas de réseau. Pleurer ? Cela ne va servir à rien ? Geindre ??? Attendre ? Qui, quoi ? Marcher, je ne veux plus, et pourtant c'est la seule alternative. Le passage le plus long pour moi, je vous assure, je me concentre, j'applique la méthode préparation à l'accouchement, je prie en même temps, je chante, je remets la musique, je fais un vrai merdier, je rigole limite pleurs, je mange un gel, je bois, je fais un cocktail de toutes ces choses du rien et n'importe quoi seule au monde , avec ma souffrance. Je n'ai plus du tout d'appui, je m'accroche sérieusement à une branche et l'hématome apparaît de suite, mes mains saignent, mon cou est plus que brûlé par le kamel, des ampoules énormes se sont formées sous mes pieds, et sur chaque caillou, une douleur intense se produit, elles éclateront suite à ces chocs répétés et tant mieux.

Après avoir traversé l'enfer, me voilà arrivée à l'avant dernier ravitaillement je crois, je fais le plein de boisson et j'aurais testé avec plaisir la boisson énergétique de la gamme d'Anthony nutritionniste qui est venu à cette occasion pour donner quelques bons conseils.
Je suis très contente de cette découverte, et je reste en contact avec Anthony pour approfondir cette innovation dans le cadre de l'alimentation du sportif de fond, cela me passionne.
Je prends au passage un bout de banane, une tranche de saucisson, et je repars en claudiquant, cela correspond plus à mon allure, je renonce au pain qui ne glisse pas, … trop sec pour moi.

Bah voilà ! Je peux admirer un peu plus les paysages, le terrain étant plus praticable, je ne suis plus obligée de regarder juste devant mes pieds.
Bon ! C'est loin d'être plat, je vous rassure.
Les kilomètres vont passer, tant bien que mal, malheureusement tout du long du parcours, je me dis qu'il faut deux fois plus de temps que sur une course sur route.
Alors, ce n'est pas fini.
Le soleil perd de sa clarté petit à petit, et je pense à ceux qui peuvent se retrouver dans la pénombre au sein des 3 becs, horreur, malheur !

Je ne sais plus où j'en suis , car de toute façon le GPS ma lâché puisque son autonomie n'est que de 10 heures.
Alors, je courotte … la musique à donf dans les oreilles, je l'enlève car j'ai un petit groupe de runners avec moi que j'ai rejoins, eux m'ayant doublé dans les descentes de débilos.
Je discute agréablement avec ces coureurs, forts sympathiques qui m'encourage, qui me disent que j'ai de l'avance sur la deuxième femme, je suis satisfaite.
Forcément le ras le bol est là ! Et nous demandons à un runner très à l'aise physiquement combien de kilomètres il nous reste à accomplir, et là : je l'aurais embrasser si j'avais pu, car il nous annonce moins de 4 kilomètres, je pensais qu'il en raistait 14. Oulala, diverses émotions me traversent, et surtout de la joie que je ne pouvais cacher, je me vois, viiiii, viiiii sur le podium. Il me dit : je t'amène en moins de 16 heures la belle, hop, hop, je n'ai pas réussi à le suivre avec ma jambe défaillante, tout aurait pu être différent sur cette course sans cette blessure.
On déroule avec mon compagnon, quel bonheur, on aperçoit le village de CREST, la tour, on sent l'arrivée approchée, allez c'est la fin des spectateurs m'encouragent, passage rapide à l'entrée du gymnase, je passe sous l'arche me croyant arrivée et non, je ne comprend plus rien, je rentre dans le gymnase transformé en salle des fêtes bondée de monde, les gens sont debout pour m'accueillir et je me retrouve directement sur le podium dans les bras de Jack, meuhhh non, il m'a juste aidé à monter, je suis aux anges, Jack lève mon bras telle une star, et là je vous assure, je le crois mdr. Arrivée triomphale, le photographe est là, de suite l'animateur, me demande mes impressions. 
Oulala, alors là je vous assure que ce moment je ne suis pas prête de l'oublier.

 

Une bonne douche m'attend, je me fais une beauté, Jack s'enquiert de mes nouvelles, je n'affole personne pour ma patte, sinon, je pense que l'on m'aurait stoppé dans ma course, que Jack m'aurait interdit de continuer.
Sur place, ils remettent à chaque coureur une superbe veste polaire avait un flocage en live « finisher ». Tellement d'innovation et de grandes idées sur cette course, ce n'est pas la course du coin, mais The best.
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Ceux qui passent du temps auprès de Dieu renouvelleront leur force. Ils pourront s'élever dans les airs comme les aigles, courir sans jamais se fatiguer, marcher sans jamais perdre leur rythme.

LA BIBLE

Nous passons à table, je rencontre une famille charmante faisant parti du cercle d' amis à Jack, le papa et la maman de Jack s'affairent dans tous les sens pour satisfaire leurs hôtes. Bon j'ai un regret, c'est de ne pas avoir goûté la chorba de Maman PEYRARD . Jack passe d'un bénévole à un autre, un geste amical pour l'un, un sourire, pour un autre, des remerciements, des plaisanteries... Des danseuses orientales, sont là, je suis admirative, de leur souplesse, moi qui suis comme Pinocchio à l'heure actuelle, il y a des jeux de lumières, la musique est entraînante, une joie règne dans cette soirée, les coureurs arrivent au compte goutte sous nos yeux, tout le monde arrive tel une star sur le podium. Julie m'a préparé une surprise, elle est adorable, mais cela demeure un secret entre nous. Vraiment bravo ! Jack est sur tous les fronts, au micro, au téléphone, avec la radio Il gère cela avec une maîtrise totale. La soirée n'est pas terminée, et fiesta, donc Sylvie, ne va pas au dodo tout de suite, nah. Dimanche 10 MAI 2009 Debout c'est l'heure, nous devons nous retrouver avec Julie la ravissante fiancée à Philippe REMOND pour aller à l'église toutes les deux pour nous ressourcer en ce jour. C'est super, je suis de confession protestante et me retrouve pour l'occasion dans une église catholique, et voui le Seigneur il ne demeure pas dans les murs, mais dans les cœurs. Ah, je commence à avoir quelques nausées, je me sens blanche, une petite hypo fait son arrivée, je n'ai pas déjeuner, et l'ange Julie avait eu la délicatesse d'acheter auparavant des viennoiseries . Dès que j'ai mangé, tous les symptômes se sont envolés rapidement. Nous partons retrouver Jack et les autres pour le départ du semi marathon avec nos sportifs d'honneur, leurs épouses courent aussi. Je reçois des félicitations de toute part, m'indiquant que c'est fort ce que j'ai accompli, je les remercie, mais c'est du pipi de chat, moi à comparer d'eux et de leur performances. Allez c'est parti, ils ont beaucoup de gentillesse et d'humour et ils restent simples et humbles. Stéphane DIAGANA pour amuser la galerie va partir sur plusieurs mètres au sprint, Philippe REMOND toujours très style tel Bob sinclair. Je verrais arriver Martine VOLAY , en tête de ce marathon, malheureusement attristée par la terrible nouvelle du décès de cette jeune fille, Martine à des photos accrochées sur ses bras. Je suis émue aussi. Nous discuterons quelques minutes. Et qui voilà, et bien ma chère Dédette, avec qui je suis enchantée de faire la connaissance, nous allons vite sympathiser, hein sœur Dédette, c'est génial, merci pour ce moment passé toi et Julie à la buvette. C'est le temps de la remise des prix, cela va prendre énormément de temps, vu le nombre de courses étalées sur le week-end. Nos athlètes remettent les prix à chacun. Je suis appelé sur le podium, en tant que première féminine du 100 km et c'est Stéphane C'est le temps de la remise des prix, cela va prendre énormément de temps, vu le nombre de courses étalées sur le week-end. Nos athlètes remettent les prix à chacun. Je suis appelé sur le podium, en tant que première féminine du 100 km et c'est Stéphane DIAGANA qui me remettra ce superbe trophée, oui superbe !

      

Je suis aussi première de ma catégorie, le photographe immortalisera ces moments inoubliables. Nous nous félicitons tous et je rejoins notre groupe Dédette et Julie. Par curiosité, nous ouvrons les paquets, et lorsque je vois que j'ai gagné un électrostimulateur un globus prenium 200 excusez moi de dire le prix mais d'une valeur de 500 euros, et bien c'était mon rêve, vous vous souvenez sur le sujet ouvert sur le forum, j'avais dit que j'aimerai me le payer lorsque mes finances le permettrais. Et bien, voilà, je suis comblée plus que comblée, épanouie, heureuse, mettez les mots que vous vous voulez sur les émotions qui m'ont traversées, pour ma part, je pense qu'ils ne sont pas dans le dictionnaire actuellement. Avec Julie, nous regardons d'un œil amusé Jack et Philippe REMOND qui s'éclatent sur le podium, ils ont une telle complicité entre eux deux. Ils ont énormément de points communs, j'ai pu le constater en quelques heures passées seulement avec eux. Et oui, on se croirait sur un podium de formule 1 Philippe saisi la bouteille et arrose le public avec. Morte de rire. C'est une folle ambiance. Nous mangerons un bout tous ensemble. Le temps de rentrer est bientôt là ! J'ai la tête plein de souvenirs « grandissimo », week-end riche en rencontres et émotions. Je vous invite pour l'année prochaine à venir partager cette aventure, pour celles et ceux qui ne la connaisse pas. Je ne regrette pas d'avoir couru blessée, je vous assure, allez plus loin dans la connaissance des limites de mon corps est important, et je peux relativiser ensuite dans les épreuve que je traverse dans la vie courante. Actuellement je suis blessée, voui ! Un œdème c'est formé, ma jambe a doublé de volume, la douleur ne partait pas. Le médecin du sport m'a fait passer 2 échographies d'urgence (abdominale et celle de la jambe souffrante), une prise de sang, et j'ai 20 séances de kiné. Il voulait savoir si je n'avais pas souffert d'une insuffisance rénale par manque d'hydratation, si les muscles vers les abdos ne comprimaient pas une veine ou une artère. La prise de sang est plus que parfaite, l'échographie abdominale est nickel, le muscle du vaste intermédiaire c'est épaissi il a doublé de volume, un hématome c'est formé, du liquide c'est écoulé suite à une petite déchirure, j'ai eu les résultats hier. A l'heure d'aujourd'hui et d'un seul coup ma jambe a retrouvé des proportions presque normale, la douleur est moindre et je commence la kiné la semaine prochaine pour la déchirure. Mon poids actuel est de 49 kg, il faut que j'en reprenne un peu, bien que je me sente en super forme physique et morale, ma tension artérielle est parfaite, mes pulsations au repos sont top. Donc tout va bien, je languis la reprise fin mai, ou LE CAPTAIN JACK va s'occuper de ma vie sportive. _________________ Ceux qui passent du temps auprès de Dieu renouvelleront leur force. Ils pourront s'élever dans les airs comme les aigles, courir sans jamais se fatiguer, marcher sans jamais perdre leur rythme. LA BIBLE

 


Record de participation pour un week end de folie avec un point d'orgue sur le 100 km et la première édition du 65 km.

Un 12 km de toute beauté avec un Philippe Remond impérial et show man, voyant la ligne d'arrivée il fait demi tour pour aller chercher son dauphin Mikael Reynaud.

Un 65km gagné de main de maitre par un Dominique Nugre des premiers jours.

Le 100 km dominé en 2e partie par le vainqueur 2008 André Besson, qui va lacher dans le terrible retour du pas du faucon pour laisser filer la victoire a Olivier Muller.

Chez les filles une future grande de la course à pied made in trail à confirmer en la personne de Sylvie Boissy, 3 semaine après un 24 h et une marque à plus de 180 km sans préparation et suivie, premier ultra trail et première victoire.
Partie doucement elle va remonter, construire sa course dans la partie la plus chaude de la course entre Mirabel et Saillans, écœurer la concurrence et après le contrôle sanitaire de Saillans, elle prend le rythme des premiers hommes pour rien lâcher et terminer avec une incroyable fraicheur à l'arrivée.

Sur Le marathon, le lendemain matin, une grande émotion au départ, avec Martine Volay qui tente la passe de trois en hommage à une amie emporté 4 jours plus tot par un camion.
Elle ne laissera personne contester la victoire et elle va terminer en compagnie du compagnon de Severine venu retrouver la famille de la course à pied et sa solidarité.

Chez les hommes, Begonin Michel s'impose devant des seniors, à 2mn Davo Christophe et Deloche Alexandre à 10mn.

Sur le semi, après la victoire de Philippe Remond la veille sur le 12 km et la venue de Mohamed Lantri, nous pouvions nous attendre à un grand spectacle.
Le bourguignon décroché par Mohamed dans les parties en côte, va recoller sur le reste du tracé et nous offrir un final à couper le souffle.
Mohamed ventre à terre va débouler des ruelles du vieux crest en sentant l'instinct du chasseur de l'ex international de marathon dans son dos et s'imposer pour surement la plus belle de ces victoires.

Chez les filles Simonin Sylvie s'impose pour la 2e fois.

Comme en 2008 Richard Dacoury "Basket", Stephane Diagana et le petit nouveau Jean Philippe Gatien « tennis de Table », termine ensemble dans la convivialité et ayant un maitre mot "QUE DU BONHEUR".


Une belle organisation, qui chaque année prend de la place dans le calendrier des grandes et belle classique.

Avec une garderie, des randos les repas offerts à tous les coureurs, et 5 courses, y avais de quoi trouver son bonheur à crest.

Les résultats dans la rubrique "Résultats des courses"


Jack Peyrard

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6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 20:55

Blog de challengeherodromenature :Challenge HERO Drôme et Nature, Sylvie Boissy Les Avenuturiers du Bout de Drôme

Sylvie Boissy à l'arrivée en grande vainqueur des Aventuriers du Bout de Drôme ! 

Sous l'ovation des 600 convives de la pasta du samedi soir

 

Blog de challengeherodromenature :Challenge HERO Drôme et Nature, Philippe Remond

Philippe Remond Aprés sa victoire sur le 12 km Arrose sa 2e Place du lendemain sur le Semi

Marathon

 

 

Marathon Hero devient Le MaraTrail et lancement du Challenge HERO  

Blog de challengeherodromenature :Challenge HERO Drôme et Nature, Marathon Hero devient Le MaraTrail et lancement du Challenge HERO

Les 1er nouveautés :

Le Marathon Hero Drôme et Nature laisse la place au

Challenge HERO Drôme et Nature

Afin de correspondre au Week End de la course à pied en format XXl coté nature.

Le Marathon se transforme en MaraTrail :  

Avec un nouveau tracé sur le célèbre 42,195 avec un passage sur la commune d'Upie par les bois de Miery avec un ravitaillement "15km" au niveau de la vierge, un 360° extraordinaire  pour les coureurs sur la vallée du Rhöne, le vercors, la plaine de valence, ensuite direction Vaunaveys pour rejoindre au niveau du village le tracé habituel et la fameuse montée sur Besot, Cobonne, Besot, les crêtes, le Donjon, et la fameuse arrivée dans la salle.

 

Le tracé et dénivelé : http://www.openrunner.com/index.php?id=314922

Devenez le et la Heros Du Week End, Gagnez le Challenge HERO

En 2009 deux coureurs  Stephane COULEAUD  & Christian BOUTEILLE vont réussir le doublé ! En photo à l'arrivée ci dessus

Les Aventuriers du Bout de Drôme (100km) et le Marathon Hero (42,195km) !!

Oserez vous tenter l'Aventure ? 142,195 km & 8400 de d+/- sur le week end !

Challenge des couples : 

Avec notre espace enfants, vous pouvez partir courir et découvrir nos circuits :

Profitez de votre week end pour courir en couple, sur la même distance, ou sur des distances différentes, nous cumulons vos kilométres et gagnez le challenge !  

Résultats : 100 km de la Drôme 2009 Version imprimable Suggérer par mail
Écrit par Emmanuel Lamarle   
14-05-2009

Course : 100 km de la Drôme
Lieu : Crest (Drôme)
Distance : 100 km
Dénivelé positif : 5 000 m
Date : 09 mai 2009
Source : Organisation
Commentaire : Le vainqueur 2008, André besson, laisse échapper une seconde victoire dans le terrible retour du Pas du Faucon au profit d’Olivier Muller, dont c’était la première si longue distance. Chez les filles, Sylvie Boissy, trois semaine après une marque à plus de 180 km sur 24 heures, empoche sa première victoire pour son premier ultra-trail.


 

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Sylvie Cartoux

  • : Le blog de sylviesportetfoi.over-blog.com
  • : Un trophée ne constitue pas la réussite en elle-même, ne représente pas les progrès de l'apprentissage, les muscles endurcis par les heures d'efforts, ni le courage ou l'endurance de chaque jour. Ce n'est qu'un symbole de réussite, une preuve externe de notre valeur intérieure. Au mieux les trophées que nous avons accumulés nous aident à nous rappeler combien nous devons être reconnaissants envers Dieu pour ces victoires, nous encourageant à aller de l'avant.
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Ma Philosophie De Vie

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  • je suis une simple femme passionnée de course à pied ayant  foi en Dieu et son fils Jésus aimant le goût de l'effort, des défis, de l'extrême, et qui fera toujours le maximum avec les talents accordés par Dieu.
  • je suis une simple femme passionnée de course à pied ayant foi en Dieu et son fils Jésus aimant le goût de l'effort, des défis, de l'extrême, et qui fera toujours le maximum avec les talents accordés par Dieu.

Texte libre 1
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Prépa 100Km marathon de Marseille en 3h13,51s et 3e femme et 1e V1F.

    

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  Vitaminecot

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10, semi marathon...



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Marathon de Rennes 2012 

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Lors du stage 100km

 

 


 

 

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RETOUR GAGNANT POUR MILLAU 2011

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Sylvie Retour Gagnant à Millau 




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Dans les kiosques JOGGING INTERNATIONAL nov 2010 N°313

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2° femme, et 1° V1, Saintélyon 2011
 
 

 

 

                  
   

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Carte d'identité

Texte Libre 5
NOM:                                     CARTOUX
PRENOM:                             Sylvie
DATE DE NAISSANCE:     18 décembre 1969
LIEU DE NAISSANCE:       VILLEURBANNE (RHONE)
SITUATION FAMILIALE:     2 FILLES 
PASSE SPORTIF:                VELO, TENNIS DE TABLE, TENNIS EN COMPETITION (stages intensifs,  en finale du championnat du Rhône), KICK BOXING.
EMPLOI:   PREPARATRICE EN COMMANDE 
TAILLE: 1.64cm 
POIDS: 50 kg
MASSE GRASSE: 14%
MASSE MAIGRE (MM): 41,75 Kg
BMI: 18,81

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